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Desperate housewives : 5.09 Me and my town

Publié le 02 décembre 2008 par Tao

Ce n’est pas arrivé depuis longtemps mais là j’ai envie de voir la suite. Chaque histoire arrive à un point crucial ou inattendu et j’ai vraiment retrouvé ce qui manquait à la série depuis le début de cette saison 5, l’envie d’en voir plus.

Je l’avais déjà évoqué dans la review précédente et cela se concrétise, on se sert de l’incendie pour rendre la vie à Carlos. C’est une excellente idée et traiter cela sous l’angle de l’humour avec Gabrielle est très amusant. Certes c’est un développement facile mais ça marche parfaitement. On continue d’explorer les complexes de Gaby et l’idée de revoir le personnage à nouveau glamour me tarde. Même si au fond, sexy ou pas, j’adore le personnage car il est resté le même comme le montre sa mauvaise foi face à ses deux filles durant le repas ” diététique ” ou ave le médecin. Par contre la confidence de Carlos à la fin est en complète contradiction avec la présentation du couple Solis lors de l’épisode pilot par Mary Alice Young. A nouveau Eddie vient mettre son grain de sel et comme toujours on a droit à une réplique piquante de sa part. Au moins elle est honnête, pas comme Susan jouant la faux cul alors qu’il est clair qu’elle même s’est largement bonifiée physiquement en 5 ans.

Les conséquences de l’incendie laissent des traces parmi les habitants du quartier. 7 morts au total pour la conscience de Dave mais celui ci a tôt fait de reporter les soupçons sur Porter. Là où durant tout l’épisode, on le sent rongé par la culpabilité. Cela en dit long sur le genre d’homme qu’il est, assez terrifiant à l’intérieur. Un cliffhanger est absolument génial et offre ainsi une bonne intrigue aux Scavo pour la suite de l’histoire. Cela permettra sans doute à Lynette d’aller fouiller à son tour dans le passé du mari d’Eddie à un moment où à un autre. L’intrigue est parfaitement menée car on ramène sur le tapis l’incendie du restaurant de Rick durant la saison 4 et même si Porter est honnête avec sa mère, on voit dans son regard qu’elle n’est pas totalement convaincue. Qui plus est, la politique de l’honnêteté marche visiblement dans un seul sens et cela pourrait créer d’autres problèmes si Anne revient à un moment ou à un autre en ville. J’ai à ce sujet adoré la conclusion du personnage d’Anne qui n’a en fait jamais été enceinte. Lynette s’est faite rouler dans la farine de A à Z et c’est une bon retournement de situation. Au moins les héroïnes ne gagnent pas toujours et Anne reste une garce jusque la fin.

L’intrigue du ronflement d’Orson n’était pas terrible, même si ancrée dans la réalité des problèmes de tous les jours. Une position souvent occupée par les Scavo. L’histoire vaut surtout pour la dernière scène totalement toquée chez le médecin montrant à quel point Bree et Orson sont un couple hors norme et assez déjanté malgré leur conformisme de façade. Jolie introduction aussi pour le petit ami d’Andrew. On ne s’y attend pas une seule seconde, même si j’ai effet pensé immédiatement qu’il était gay car il dit qu’il est avec ” quelqu’un “. Une expression laissant planer le doute sur le il ou elle en question. Ça promet une future rencontre officielle haute en couleurs. J’espère pour Andrew que cela ne fera pas fuir son copain médecin.

Malheureusement, tout ne pouvait pas être parfait. On nous ressort le couplet sur Susan et Mike. Et cela me gave déjà. La série ne pourrait t’elle pas avancer à ce sujet car niveau couple, celle ci est beaucoup trop statique (Tom/ Lynette, Gabi/ Carlos, Susan/ Mike). J’aurai bien voulu voir Katherine et Mike sur le long terme mais maintenant on sait que cela ne va pas durer. Après avoir servi de faire valoir à Bree, Katherine va faire de même avec Susan. A la différence que Marcia Cross et Dana Delany se valaient, là par contre avec Teri Hatcher, je sens que ça va être beaucoup moins drôle.

Vous l’avez donc compris, mis à part cela, le reste fonctionne très bien. Et je redécouvre pourquoi j’aime Desperate housewives. Cela peut ne pas durer mais l’espace d’un épisode j’ai vraiment retrouvé tout le plaisir de regarder cette série avec la perspective d’un futur moins gris que la météo du moment. Après des premiers épisodes en demi teintes, je respire et reprend confiance dans la série. C’est pas trop tôt.



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