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Sans arme, ni haine, ni violence

Publié le 04 décembre 2008 par Mrbrown

Jean Paul Rouve est bien sympa.
Mais Jean Paul Rouve est là, tout le temps, partout.
Et ce n'est même pas pour faire le con avec ses potes sur Comédie et Canal+.
C'est l'acteur en vogue, façon overdose à la Clovis Cornillac.
Sauf qu'on lui accorderait volontiers la lune, lui qui transforme les moches en beaux, lui qui transfigure n'importe lequel des projets qui lui tombe dans les mains.
La preuve avec ce premier film, prototype même du divertissement classieux et charmeur, qui n'oublie ni d'être drôle, ni d'être servi avec une intrigue aussi soignée que son adaptation (plutôt très libre) de l'histoire de Spagiarri. Personnage qu'incarne d'ailleurs Rouve himself, pour un mimétisme assez troublant, jusque dans ses zones d'ombres. Le film ne s’attarde en outre pas plus que nécessaire sur le casse à proprement dit, lui préférant une étude de caractères autrement plus attachante.
Baigné dans une ambiance typiquement seventies absolument délicieuse, le film est un réel panard, qui transpire le plaisir dans toutes les cimes de sa conception.
Une vraie bonne surprise donc, qui prouve encore une fois que si les Robins étaient très bons ensembles, la solitude ne leur fait pas de mal non plus.
Vivement un (bon) deuxième film de la troupe.

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