Plan de relance

Face au contexte de la crise économique, fidèle à moi-même, je vais à contre-courant . En effet, je viens de retrouver un job à plein temps pour un emploi fixe, donc fini les activités à mon compte, je me retrouve à 200% en salarié gardant toujours mes projets de business golf en tête (tic tac janvier 2009…). Comme certains ont pu le remarquer, j’ai freiné ma prose bloguique car tout démarrage en job de consultant impose son rythme, c-à-d 18heures de boulot par jour, week-end compris,rythme metro-boulot-dodo. Arfff, le golf, les étendues vertes, le plaisir de la balle, où est-il ? Temps épouvantable depuis des mois. Je reconnais qu’à mes débuts j’affrontais la neige, aujourd’hui, comme dans ma vie professionnelle, je gère avec le golf un parcours en prenant en compte les obstacles et les contraintes. Pas la peine de vouloir jouer à la championne, je connais mon jeu et mes limites, alors on joue franc du collier. A l’instar de certains (surtout d’un) qui ont envie de creuser plus profond le trou pour faire un tas à côté qui restera improductif, j’ai décidé de gérer les cibles en toute objectivité. Le démarrage est dur, confus, la balle va à droite puis à gauche, rebondit par ci et par là, l’important est se dire qu’on fera mieux au trou suivant. Le challenge du trou (comme à St-Malo) est de donner un grand coup de bourre pour passer un obstacle qui restera là, quoi qu’on fasse, ben on y va, balle perdue ou pas, on passera l’obstacle avec des pénalités. Tant qu’on ne rend pas les clubs, tout reste à faire. Les trous sont plus des par 5 que des par 3, patience ! C’est une série de par 3 serré au niveau temps ou difficulté, on y va, on a tout à y gagner. Au pire, si le parcours est une catastrophe, on en fera ailleurs. L’objectivité, la patience et rester pragmatique, voilà les ingrédients d’un bon plan de relance. Ah tout un programme ! Golfez pour moi !