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Serbis

Par Luc24

La critique  

Serbis
 

Tranches de vie, sans prétention

Angeles, les Philippines. La famille Pineda travaille et vit dans un bâtiment qui fait office de cinéma porno. Nous sommes invités à suivre le quotidien des différents membres de la famille. La mère tient à prouver que son mari lui a été infidèle afin de le faire payer et d’obtenir le droit de séparation, la fille est plongée dans la routine de son couple et envie les jeunes amoureux. Les jeunes, eux, pensent à la prostitution pour gagner de l’argent dans une ville où la misère reste au centre des inquiétudes…

Serbis

Au bout de vingt minutes, j’ai eu franchement peur. Les personnages s’enchainent à l’écran, ils n’existent pas, sortent des banalités. Réalisation volontairement dépouillée, un peu crasseuse même, sans grande originalité. Le cinéma porno reste mis de côté, même s’il est en quelque sorte le reflet de certains problèmes de certains personnages. Heureusement, progressivement, Serbis pose ses personnages et parvient à nous incorporer dans la vie de cette famille éclatée. Si on finit assez touché par la vie pas très évidente des uns ou des autres, force est de constater que l’on est là devant une œuvre somme toute assez anecdotique dans la forme comme dans le fond. Typiquement le genre de film humble et sans prétention qui délivre des tranches de vie mêlée à l’histoire d’un pays. Il manque un peu de souffle, de ferveur, d’originalité, de force à ce Serbis pour vraiment se démarquer de ces productions modestes qui pullulent sur nos écrans, pleines de bonnes intentions. Avis mitigé, donc.

 

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