Fin des années 90, le Grand Corbeau était en voie de disparition totale à Belle-Île au point qu’en 2001 il ne subsistait plus qu’un seul couple. Grâce au plan de sauvegarde mis en route en 2001 par la Maison de la Nature, on en dénombre actuellement une dizaine en super forme et c’est bien sûr tant mieux.
Ce grand oiseau noir au plumage brillant irisé de bleu et au puissant bec de couleur claire, autrefois chassé et pourchassé pour ses prétendus maléfices, n’a pas usurpé son nom puisque sa taille adulte atteint les 60 cm et son envergure 1m10 à 1m20. Bien que vivant ici au bord de mer, ce n’est pas un oiseau de mer mais un terrestre, tout comme son petit cousin le crave à bec rouge qui pullule sur nos côtes et avec qui il cohabite.
La nidification dans les rochers les plus inaccessibles des falaises de la côte sauvage est pour bientôt, en janvier, après une période nuptiale spectaculaire où le mâle, virtuose du vol acrobatique, enchaîne toute une panoplie de cabrioles, de vrilles et de piqués vertigineux. Les jeunes naîtront en février-mars et quitteront papa et maman au tout début du printemps.
L’importance de Belle-Île pour la conservation de la biodiversité n’est plus à démontrer. Natura 2000 l’a bien compris puisque quasi toute le bande littorale est maintenant zone protégée sous ce label.
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Pour en savoir plus sur le Grand Corbeau, c’est ICI et sur le Crave à bec rouge, c’est ICI.
Photo 1 : Tom Grey (www.lemoqueur.com/…/Grand-Corbeau-Tom-Grey.jpg)
Photo 2 : Maison de la Nature à Le Palais (Jeunes corbeaux près de donnant)
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