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Deux poids, deux mesures: Fortis et Dexia, magouilles anti-démocratiques

Publié le 09 octobre 2008 par Grichka
Ho Chi Minh City, le 9 Octobre 2008
La Belgique rentre dans le club très fermé des Républiques Bananières.
Le gouvernement belge voudrait créer une révolution sanglante au sein d'une population excédée qu'il ne s'y prendrait pas autrement.
Il y a quelques jours, Fortis a été dépecée en bonne et due forme, une partie offerte à vil prix aux Pays-Bas, l'autre à la BNP (qui déclare avoir fait cette acquisition au quart de sa valeur).
Par le biais d'une manipulation sur laquelle le gouvernement n'a pas encore osé s'expliquer, les actionnaires de Fortis, un demi millions de personnes en Belgique, se retrouvent propriétaires des actifs toxiques de la banque (subprimes titrisés) et de pas grand chose d'autre.
Crise financière oblige?
Bien sur que non.
Car aujourd'hui, stupéfaction générale, le sauvetage de Dexia est fait dans des conditions entièrement différentes. Pas de dépeçage, les Etats français, belges et luxembourgeois garantissent les prêts interbancaires, ce qui va automatiquement permettre à Dexia de se financer auprès des autres banques et éviter la faillite.
Deux poids deux mesures, d'un côtés les petits actionnaires, de l'autre les communes et le CVP.
La Belgique, une République Bananière, rien de plus, rien de moins.

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