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La solution: Joseph Conrad dans Lord Jim

Publié le 14 décembre 2008 par Chantalserriere

Plutôt fière d’avoir semé les plus fins limiers des évocations littéraires du samedi!

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Mais bon sang! Mais c’est bien sûr!… direz-vous en pianotant “littérature unique moyen d’existence” et voyant apparaître Joseph Conrad dès la première page de Google: Joseph Conrad et son Lord Jim dont vous saurez tout de ce qui l’inspira à Singapour et transposa en Malaisie, grâce au merveilleux blog  de Pierre EscaillasCarnets de la licorne“, que je viens de vous indiquer sous le titre de l’ouvrage.

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Joseph Conrad (1857-1924). En voilà un personnage!

Il est né à Berditchev en Russie (aujourd’hui en Ukraine) au sein d’une famille de la noblesse polonaise. Son père Apollo Korzeniowski, engagé dans la résistance polonaise, est arrêté en octobre 1861 et envoyé en exil d’abord dans des conditions difficiles au nord de la Russie, puis dans le nord-est de l’Ukraine à partir de 1863. Sa famille le suit, et la mère de Conrad meurt de tuberculose en avril 1865. Gravement malade lui même, Apollo Korzeniowski peut rentrer d’exil en 1868. Mais il meurt à son tour en mai 1869 à Cracovie, ville alors autrichienne, laissant Conrad orphelin à l’âge de onze ans.

Celui-ci est alors confié à son oncle maternel, Thaddeus Bobrowski, habitant de Cracovie , et à qui il restera très attaché, entretenant avec lui une correspondance suivie jusqu’à la mort de ce dernier en 1894.  Attiré par la carrière maritime, Conrad part en 1874 pour… Marseille, où il s’embarque comme mousse sur un voilier. Il fait ainsi pendant près de quatre ans son apprentissage de marin en France pour entrer ensuite dans la marine marchande… britannique, pendant seize ans!  Il obtient son brevet de capitaine au long cours en  1886 et prend la même année la nationalité britannique, sous le nom de Joseph Conrad.

Conrad parlait ainsi avec une égale facilité le polonais, l’allemand, le français et l’anglais, mais il décida d’écrire dans la langue de sa nouvelle patrie.

(d’après Wikipedia).

Ce noble sans château est aussi un chevalier des mers désenchanté. Parce que la fortune ne sourit pas à ce qu’il avait perssenti comme une vocation, il se tourne vers la littérature et avoue sans honte  écrire pour l’argent. Ses personnages souvent faibles, désabusés, en quête de leur identité et du sens à donner à leur existence ont parfois permis de voir en Conrad un précurseur de l’existentialisme.

Mais c’est surtout en tant qu’auteur de grands romans d’aventures, à la manière de Stevenson , qu’il s’impose dans la mémoire du grand public.

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Parce qu’un jour il a été lâche, abandonnant au naufrage un navire et sa cargaison de pèlerins, Jim erre de port en port, cachant sa honte. Il échoue en Malaisie, à Patusan, où la venue du trafiquant Brown lui donne une occasion de se conduire en héros. Cette fois il n’hésite pas, et c’est tragiquement que s’achève l’histoire de Lord Jim, un des plus beaux romans qu’ait jamais inspiré la fraternité humaine. “

(texte de la quatrième de couverture)

Photo de Conrad empruntée  ici

Photo du bateau traditionnel dans le port de Singapour, sur ce site .


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