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Télévision culte

Publié le 16 décembre 2008 par Dunia

Horst Tappert est mort

Auf Wiedersehen Inspecteur Derrick

Horst Tappert , qui incarnait le légendaire Inspecteur Derrick , est mort. Rigolez pas! Je l’aimais bien cet incontournable personnage de l’après-midi et de mes nuits d’insomnies. Certes, la série ne se démarque ni par sa violence à l’écran -je précise à l’écran car humainement, dans le message sous-jacent cette série relève de l’ultra-violence- ni par ses scènes de sexe, mais les comédiens qu’elle employait étaient excellents avec, en prime, de vraies gueules, contrairement aux séries américaines où, à force de liftings, de liposuccions, de coiffures à la mode et d’accessoires dans l’air du temps, tout le monde ressemble à tout le monde au point que si l’on s’aventure à faire autre chose devant sa télé, on confond les personnages -si, si, cela m’arrive parfois avec les séries d’outre-atlantique-. De plus j’adore les psychologiques scénarios archi-crus de l’Inspecteur Derrick qui, bien avant qu’ils soient au goût du jour, ont traité des thèmes horrifiants: suicides d’enfants, femmes battues, jeunes filles prostituées, étudiants drogués, vieillard assassinés pour leur héritage, vieilles femmes handicapées, SDF, alcooliques, chômeurs au bord du suicide. Aucun milieu social n’est épargné, pas plus les milieux modestes que les fortunés. Certains reprochent à l’Inspecteur Derrick son manque d’action. C’est précisément ce qui me plaît et ce qui me semble approcher cette série d’une certaine réalité européenne, ou du moins Allemande et Suisse. Je ne crois pas qu’à l’instar des flics des séries américaines, nos inspecteurs européens passent leur temps arme au poing à réaliser des cascades de voitures qui finissent en feu. Et pourtant… même l’Inspecteur Derrick en a fait UNE, avec au volant, dans la peau du méchant, Klaus Löwitsch qui joue le détective privé Peter Strohm dans la série du même nom. La preuve ci-dessous:

Adieu Horst Tappert. J’aimais bien ton sourire quand, enfin, tu SAVAIS qui était le vilain-vilain, le seul moment de chaque épisode ou tes lèvres se retroussaient. Grâce à toi, j’ai souvent trouvé le sommeil que j’avais égaré! Précieux! Pas de lézard! C’est un compliment. Je ne m’endors que devant les programmes qui m’intéressent, c’est-à-dire ceux qui arrivent à captiver mon attention au point de faire taire mon cerveau en permanence en ébullition.


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