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Le victoire rassurante du Stade Français face à Bayonne

Publié le 21 décembre 2008 par Guilloubo

Pour la dernière journée de championnat du rugby TOP 14 Orange, le Stade Français accueillait l’Aviron Bayonnais. Cette rencontre était très attendue non seulement pour les joueurs mais également pour moi. Depuis quelques semaines, j’avais préparé mon coup. Avec l’aide du Virage Des Dieux, j’avais confectionné une banderole sur laquelle, je demandais à Christelle, si elle voulait m’épouser. Organisé comme toujours, pour une rencontre de rugby, j’avais préparé la banderole, mon appareil photo et mon oreillette. J’avais donné aussi rendez-vous à mes amis, pour assister à la fête. Il était 15h30, Fred et Thibaut étaient même arrivés devant Jean Bouin. Nous n’attendions plus que, Rafael et Christelle, régulièrement toujours en retard.   Le Stade jouait à guichet fermé, quoi de plus normal pour accueillir l’équipe surprise de la saison. Du côté basque, la ferveur des forums voyait leur équipe gagner face à une équipe parisienne accusant des résultats irréguliers. Il était donc possible aux Bayonnais de réaliser un coup. Installés dans notre tribune VDD, Christelle qui ne se doutait de rien, malgré l’arrivée successive de mes amis à nos côtés. Ma passion pour le rugby, j’essayais de la partager avec ceux que j’apprécie. Après une peña baiona entonnée par le large public bayonnais, suivi d’un nos chants pour affirmer que nous avions aussi de la voie. Le match pouvait finalement commencer. En général, ce sont les capitaines de chaque équipes qui précédent leur équipe. Rémy Martin, ancien parisien, déboule sur la pelouse de Jean Bouin… Seul accueilli chaleureusement, le reste de l’équipe se fait attendre, puis c’est au tour de Sergio Parisse d’entrer suivi de la horde parisienne.

Les deux équipes étaient donc sur le terrain, et c’est JM. Hernandez qui allait donner le coup d’envoi sous les ordres de M. Maciello Toujours équipé de mon oreillette, je suivais doublement le match. C’est très intéressant de pouvoir écouter ce que dit l’arbitre aux joueurs. Après deux pénalités de chaque côté, le jeu s’animait au fur et à mesure, et nous assistions à des enchaînements parisiens peu orthodoxes. Le jeu était vif et rapide. Contrairement à ce que nous avions l’habitude de voir, le Stade Français alternait jeu de percussion, jeu déployé et jeu au pied. Il faut dire que G. Boussès, N°15 par intérim, a parfaitement assuré sa mission au pied. Et c’est sur un magnifique pour de pied par-dessus la défense bayonnaise que M. Bergamasco récupère le ballon pour aller aplatir dans l’en-but basque pour le premier essai parisien.

Quelle belle entame de jeu des parisiens, à laquelle nous assistions, nous n’entendions plus les supporters parisiens, et c’était bien, car nous n’aurions certains pas peser lourd face à la centaine de basques présents.

Malgré un temps clément sur Paris, je sentais, enfin entendais dans mon oreillette que les esprits commençaient à s’échauffer, nous n’étions pourtant qu’à la 20ème minute que R. Linde et D. Szarzewski, s’expliquaient au sol, après un plaquage de ce dernier qui n’était pas au goût du Sud d’Africain. Après une mise à niveau de M. Maciello, en présence des deux capitaines, le jeu pouvait reprendre. Pourtant trois minutes plus tard, c’est encore R. Linde qui se fait prendre la main dans le sac sous les yeux de l’arbitre de touche entrain d’envoyer un coup de point à un joueur parisien. Après plusieurs remarques de l’arbitre demandant au joueur de se calmer, et se concentrer sur le jeu, M. Maciello sort un carton jaune. Pendant 10 minutes les joueurs Bayonnais allaient évoluer à 14.

Après quelques maladresses parisiennes, les stadistes trouvent la solution à la 29ème minutes par l’intermédiaire de P. Rabadan, dans la confusion la plus totale, l’essai est accordé.

A la pause, le Stade Français mènent 18-3. En infériorité numérique, les basques défendent mieux que bien et affirment leur détermination par l’intermédiaire de leur capitaine R. Martin.  

C’est la pause. C’était pour moi le moment que j’attendais depuis des semaines. La tribune du VDD, sous les ordres de Nathalie, restait assise, alors qu’elle nous appelait Christelle et moi, pour descendre de la tribune, afin de nous offrir une peluche pour notre futur bébé que nous attendons pour début février 2009. Pendant que Nathalie nous occupait l’esprit, dans notre dos, le chef d’orchestre du VDD s’afférait. Hugo, à qui j’avais remis ma banderole, déployait avec l’aide de toute la tribune, mon inscription,  6mètres sur 3. On pouvait y lire

« Christelle, veux tu m’épouser, Guillaume »

La mise en place était terminée, Christelle pouvait se retourner. Des gros pétales roses s’envolaient de la tribune, elle n’en revenait pas, elle venait de comprendre et remettre toutes les parties du puzzle, par rapport à mes agissements un peu anormaux ces derniers jours. Ma demande était faite grâce au VDD, et elle avait été acceptée. Tout le monde semblait content pour nous. C’était génial. Remis de nos émotions, nous nous sommes réinstallés à nos places pour être félicités par nos chers invités. La pause terminée le match pouvait reprendre.

La deuxième période repartait au galop, les actions s’enchaînaient, le jeu était

plaisant, mais rien n’était marqué. Après un formidable travail de JM Hernandez, D. Szarzewski aplatit dans l en-but basque à l’opposé de notre tribune. Les Parisiens tenaient le point offensif et certainement le match. Pourtant, à la 54ème minutes, R. Blake le pilier gauche de Bayonne transperce la défense parisienne, sous mes yeux médusés. La défense parisienne sur ce coup avait été fragile, elle avait plié sous la force bayonnaise. Le Stade Français repart de l’avant pour reprendre ce point offensif perdu. Première tentative de M. Bastareaud, pour lui-même, mais l’essai et refusé. Puis une minute plus tard, de l’autre côté, c’est le revenant J. Messina, qui s’infiltre côté gauche pour aplatir sur la ligne. La vidéo viendra confirmer et valider son essai. Dans un angle impossible, N. Oelschig réussit une transformation impossible qui semble ravir le  Sud Africain. Malgré la sortie de M. Gasnier pour ne pas avoir respecter la distance des 10 mètres après une faute siffler contre les parisiens dans leur 22, le Stade Français l’emporte 35-8, victoire avec le point offensif.

Petit tour d’honneur des joueurs heureux de cette victoire. Pour rendre hommage aux supporters basques venus faire le déplacement à Jean Bouin, une peña baiona est lancée.

 

Les photos du match

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