Compte rendu…

Mon rdv s'est trés trés trés mal passé ! Jamais mon psy m'avait blessée à ce point…

Sur le coup, j'ai voulu tout arrêter : traitements rdv…

Puis je ne cesse de réfléchir, de pleurer…

Remettons les choses dans leur contexte : je suis arrivée, il faut le dire, hilare : ce sur quoi il m'a dit “vous avez fini de faire la sotte?” avec un regard dédaigueux… J'ai beaucoup pleuré de cette phrase qui, sortant de la bouche de mon psy que j'apprécie beaucoup, est trés blessante… Je lui ai fait part de mon point de vue : il s'est alors adoucit… Il m'a dit qu'il était inquiet de me voir ainsi… Il voulait certainement me faire comme un choc pour que je réagisse…

Mais vous vous rendez compte si mon psy me voit telle une sotte, lui qui est tolérant, compréhensif… comment les autres me voient-ils??? C'est ça qui me fait peur ! Comme je lui ai dit, j'en ai conscience mais je ne maîtrise pas… Il dit que je suis comme droguée… Il m'a donné un somnifère et augmente mon thymorégulateur. Je dois être franche : j'adore l'état dans lequel je suis, cependant, ça me fait peur… J'ai peur de moi car je sais que je n'ai pas de limite et que je ne contrôle rien, de plus, chez moi, personne ne peut me surveiller… Aprés les fêtes, je pense que je vais voir pour me faire interner… Si cette période dure, cela devient dangereux pour moi. Là, j'ai du recul car mon psy m'a fait l'effet d'une douche froide mais je sens bien en moi que ça se réchauffe, si vous voyez ce que je veux dire… J'ai peur. J'aime mais j'ai peur… Bien, que la plupart du temps, le plaisir que je prends à être ainsi me fait oublier la peur, elle est là et j'espère ne pas l'oublier et tenir la promesse que je me fais. Si je ne cesse pas cette “phase”, il faut que je me mette en sécurité…

C'est étrange, c'est un mélange de tout… Quand c'est euphorie/dépression, c'est clair mais là, je ne contrôle rien…

En attendant,  j'en profiiiiiiiiiite !!!