Friday night lights : 2.01 Last days of summer

Début de la saison 2 de Friday night lights et d’emblée on a l’impression de ne pas retrouver la même série. Déjà il y a la caméra moins mouvante mais cela personne ne s’en plaindra. Ensuite il y a un problème temporel qui m’a assez perturbé. 8 mois se sont écoulés depuis la fin de la saison 1, Tami accouche déjà et pourtant on semble être à la fin de l’été. Les cours n’ont pas encore repris et les entraînements de foot vont bon train. Si on s’en tient à la ligue officielle, le Superbowl se déroule en février donc si le football au niveau du lycée et du championnat de l’état est plus ou moins sur le même modèle, ça se tient. De février à septembre, ça fait 8 mois. Cela dit je reste sceptique et on a un peu joué avec l’espace temps pour ne pas devoir se taper une Tami enceinte durant toute la saison.

Mis à part cette bizarrerie temporelle, il y a également le cas Landry. Celui est devenu joueur de foot des Panthers et meurtrier. Je ne sais pas lequel des deux est le pire. Landry n’était il pas censé être le loser de service, intello et anti football ? Je veux bien on est à Dillon où rien ne peut se faire sans le foot mais bon… j’espère qu’il est juste en essai (et qu’il se fasse virer) ou en réserve et qu’on ne le verra jamais sur le terrain faire une passe décisive à son petit ami Matt Saracen. Donc, oui, je disais footballeur et meurtrier. Le violeur de Tyra continue de la harceler vu qu’il n’a pas su tirer son coup avec elle. Et Landry ne trouve rien de mieux que de lui fracasser le crane et de balancer son corps dans la rivière. C’est assez surprenant comme direction pour Landry et Tyra mais ce n’est pas mauvais pour autant. Ça m’a juste surpris et la saison 1 ne nous avait pas habitué à ce type d’intrigue. Donc fondamentalement ce n’est pas mauvais, juste déroutant. Faudra voir ce que ça donnera par la suite avec la culpabilité,… FNL se la joue un peu Desperate housewives avec un mystère durant la saison 2.

Troisième changement, celui ci implique Lyla devenue une chrétienne fanatique par l’entremise du nouveau petit ami de sa mère. On est dans le sud des Etats Unis, Lyla est comme elle. Donc son entrée dans une secte chrétienne n’est pas tellement étonnante, dans la continuité du personnage. Mais je me dis qu’elle va être encore plus tête à claque et ça c’est mauvais signe. Elle n’en reste pas moins lucide et ne se prive pas de juger sa mère, mais là je dois le dire, je comprend la femme de Garrity. Elle a largué son mari volage, elle est encore jeune, je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas refaire sa vie ni s’habiller comme une femme de son âge et non comme une bobonne de 80 ans. Les enfants n’ont pas à intervenir et à juger leurs parents de cette façon. Même si on s’en doute bien, Pam n’a pas tiré le bon numéro. Elle n’a vraiment pas de chance.

Chez les Taylor heureusement rien ne change mis à part le nouveau bébé. Julie continue sa crise d’adolescente, elle s’amourache d’un rockeur et refuse de s’encroûter dans une relation pépère avec Matt. Pour la première fois depuis longtemps, je suis d’accord avec Julie. Elle a 16 ans, elle veut s’amuser sans forcément avoir une vie de traînée. Et quand elle se voit avec Matt, elle voit le reflet de ses parents. C’est assez dur comme comparaison à cet âge là. En même temps, Matt n’est pas le garçon le plus expansif du monde et ce n’est pas avec lui qu’elle vivra de grandes aventures c’est certain. La première scène de l’épisode le montre bien, Matt est celui qui reste au bord de la piscine avec son pote Landry, là où Smash ou Riggins par exemple sont dans l’eau, profitant de la vie.

Le coach Taylor étant parti, on nous présente le nouvel entraîneur de l’équipe. Le gars est une vraie caricature du prof de gym tyrannique et sans cœur. Il se met tout le monde à dos y compris Jason Street qui est coach assistant ou quelque chose dans le genre comme McGill le raciste. Bref il ne devrait pas rester longtemps en place de toute manière. Eric et Tami souffrent tous les deux de leur séparation à cause du travail. Tami le montre, Eric évidemment garde ses sentiments pour lui, même si on voit bien qu’il aimerait dire ce qu’il a sur le cœur. Allez, je lui donne encore deux épisodes avant de renoncer à Austin et de revenir tout court vivre à Dillon.

Bilan du match : Un épisode assez déroutant mais pas déplaisant. La série a beaucoup évolué durant l’entre deux saisons. Les personnages sont les mêmes mais on les place dans des situations que l’on n’aurait pas imaginé. Je vais donc être très prudent mais je ne suis pas contre ses quelques changements même si cela rend la série un peu moins intimiste. La suite nous en dira sans doute davantage. Go Panthers !

Une réponse to “Friday night lights : 2.01 Last days of summer”

1. Delph Says:
   décembre 26th, 2008 at 23:09

   Ce début de saison m’avait aussi beaucoup dérouté, tout comme le début de la 3 à moindre échelle, mais FNL garde toujours un côté attendrissant.