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Mahdia en rêve

Publié le 28 décembre 2008 par Xavaic
Nous avons découvert Mahdia par hasard, quand le soleil se couchait ; Nous voguions alors un peu à l’aventure dans ses artères à la recherche d’un hôtel ou passer la nuit.
Mahdia, bel écho qui exalte à la fois la surprise et la douceur ; Émettre de ses lèvres Madiiia avec suavité pour évoquer cette petite ville de 46 000 âmes qui fut autrefois dénommée Aphrodisium.
Le centre historique se trouve sur une presqu’île si bien que quand on désire rencontrer Mahdia, on doit accepter de se laisser ballotter dans de fines ruelles bordées par les sons de la mer… Il paraît que chaque porte est unique comme pour donner une chance au visiteur de ne pas se laisser happer par ses méandres sinueux. Des murs blancs encadrent ces rues mais l’aurore nous les fit apparaître bleu puis violet ; Puis le lendemain, nous les trouvâmes à l’aube d’abords rose puis crème. Mahdia fait perdre les sens, heureusement la mer modère ce cosmos avec son bercement. La vie semble se déployer à l’infini dans ce village indolent à 205 km de la capitale et dont l’activité principale, fière et indomptable, est la pêche. Toutefois, que l’on ne s’y trompe pas, Mahdia abrite sur sa pointe le repos éternel de quelques valeureux qui défièrent la mer ainsi que les contemplations de leur famille. La mer est l’antre du rêve à Mahdia ; Elle nous offre une vue spacieuse sur une côte bleutée dont l’union avec le ciel se fond en une immense toile de fond pour la danse de mouettes. On pourrait se perdre à Mahdia durant mille ans, qu’importe puisque le temps est autre en Tunisie, il est plus lent et élancé. L’activité des pêcheurs signe un tempo en 2 temps ; Départ plein d’espoir et retour nonchalant. Nos narines espèrent l’odeur du poisson aux abord du port, on ne trouve que fraîcheur et expressions intenses des piments séchés. Nos papilles auront un retour en grâce le soir au Lido entre la dégustation d’un Ugni blanc frais, d’un serveur gravure de mode et d’une daurade a 21 dinars. Les appels des morts du cimetière marin vibrent à ceux qui savent les entendre, à tous ceux en réalité qui prennent le temps dans les bras de Mahdia.










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