Magazine Culture

52 livres en 52 semaines : Watchmen

Publié le 29 décembre 2008 par Epicure
Watchmen

Les geeks parmi vous crieront au sacrilège: jusqu’à tout récemment, je n’avais jamais entendu parler de Watchmen . Pourtant, ce roman illustré (graphic novel ) a gagné le prix Hugo en 1988 et fait partie du club sélect des 100 meilleurs romans de tous les temps selon Time Magazine . Impardonnable, je sais.

C’est donc en voyant la bande-annonce du film qui sortira en mars prochain (réalisé par le gars de 300 ) que j’ai investigué plus à fond. D’un clic, j’ai commandé Watchmen et le premier tome de Sandman , la série culte illustrée de Neil Gaiman afin de faire un peu de rattrapage bédé.

Je viens de passer à travers les 416 denses pages de Watchmen et je dois avouer qu’il s’agit d’une oeuvre assez impressionnante, tout genres confondus. Bien que dessinés sans fioritures et de façon classique, l’intrigue et les personnages y sont d’une complexité étonnante. Je m’attendais à un truc à la Spider-Super-Iron-Man et j’ai plutôt eu droit à une réflexion flyée sur le bien vs le mal, les conflits sociaux, l’éthique scientifique et la condition humaine sur fond de thriller psychologique mettant en scène des super héros sur le déclin. Choc!

Kecé ça raconte? Ouf… Pas sûr de vouloir embarquer là-dedans. Établissons plutôt le contexte. L’histoire débute à New York, en 1985. Edward Blake a.k.a. The Comedian, ex héro costumé ayant connu son heure de gloire 30 ans auparavant, est assassiné. Le meurtre sème l’émoi chez ses anciens compagnons masqués et fait resurgir des démons enterrés depuis longtemps. Pendant ce temps, la guerre froide s’intensifie entre l’ouest et l’est et menace de donner lieu à un conflit mondial. Voilà, je n’en dis pas plus car je vous perdrais en vous racontant une histoire mettant en scène plusieurs personnages centraux, à différentes époques… sur deux planètes.

Vous l’avez deviné, on ne lit pas Watchmen comme on lit Tintin. La trame narrative, bourrée de symbolisme, est épicée d’histoires parallèles qui se chevauchent et s’entrechoquent pour n’offrir leur dénouement qu’à la toute fin. Rien n’est laissé au hasard, rien n’est superflu. Dommage que le genre rebute plusieurs types de lecteurs car Watchmen est un livre singulier. Ses auteurs, Alan Moore et Dave Gibbons, parviennent à trouver l’équilibre entre divertissement pur et oeuvre littéraire sophistiquée. Je suis franchement curieux de voir ce que cela va donner sur film, dont voici la bande-annonce.

Link:

Trailer for Watchmen


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Epicure 750 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine