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Damages : 1.03 And my paralysing fear of death

Publié le 02 janvier 2009 par Tao

Le rythme ralentit de façon assez impressionnante dans cet épisode. Je ne me suis pas ennuyé non, mais avec les deux premiers épisodes menés avec une main de maître allant de révélations en révélations j’ai été un peu surpris. On a donc quasiment un épisode stand alone même si on se doute bien que tout est lié dans Damages et rien n’est fait au hasard.

La vie de Patty est mise en danger lorsqu’on lui envoie une grenade à son cabinet. Puis c’est ensuite son mari qui reçoit l’un de ses petits cadeaux. Ces menaces font ressurgir l’une période très dure de la vie de Patty. Plusieurs années plus tôt, elle avait frôlé la mort, attaqué par un PDG devenu fou furieux après avoir été ruiné par notre charmante avocate aux dents longues. Une manière comme une autre de nous rappeler que le métier de Patty est un boulot très dangereux. C’est aussi l’occasion de traiter d’avantage de la vie privée de miss Hewes. On avait déjà vu plus tôt Michael Nouri mais toujours au téléphone. Cette fois il partage de vraies scènes en compagnie de Glen Close et l’alchimie passe parfaitement entre les deux acteurs, totalement crédible en mari et femme. Je me pose d’ailleurs une question sur l’âge de Patty Hewes. Glen Close a la soixantaine rayonnante mais son personnage semble elle plus jeune. Ainsi elle a un fils de 17 ans alors qu’elle a l’âge d’être grand mère. D’ailleurs parlant de Michael, il n’y a pas photo, c’est vraiment le fils de Patty. La preuve, ils ont la même coupe de cheveux. Certes on n’évite pas les clichés du gamin rebelle mais il n’est pas spécialement tête à claques car quand on voit comment elle traite ses employés, on peut facilement imaginer ce que c’est d’avoir une mère comme la glaciale Patty Hewes. Donc on ne peut pas trop le blâmer. La scène au restaurant est assez éloquente vu qu’elle traite son fils comme un client, ne disant pas grand chose et le laissant parler. Au moins le gamin évite le renvoi de sa prestigieuse école privée mais ce n’est pas comme si Patty l’avait aidé, loin de là. Elle est même plutôt là pour l’enfoncer, y compris lors de la visite avec le genre de psy. Même si là, elle avait de quoi râler avec Michael s’amusant s’appropriant les rêves paranoïaques de sa mère dans lesquels elle s’imagine des sosies pour éviter de se faire descendre par ses ennemis. Du coup, on n’est pas vraiment surpris d’apprendre que c’est Michael lui même qui a envoyé les grenades. Même si oui, je l’avoue je ne l’avais pas du tout vu venir. Je pensais forcément à une menace faîtes par Frobisher. L’intrigue permet d’humaniser un peu plus Patty qui se montre inquiète et apeurée seule la nuit, incapable de trouver le sommeil.

Frobisher, parlons en, il n’est pas très présent dans l’épisode et continue de cultiver son image de type assez trouble. En public, il semble être un homme très honnête et souriant mais en privé il est très différent. Que cache t’il vraiment ? Aucune idée ? Je me demande même si ça a réellement quelque chose à voir avec la banqueroute de ses employés.

Ellen par contre se révèle particulièrement cruche. Je l’avais déjà remarqué sans pour autant m’en formaliser. Mais là elle agit vraiment comme une pauvre idiote. Ainsi elle passe les trois quarts de son temps à poiroter pour remettre en mains propres des documents au juge et finit même par rater sa soirée de fiançailles à cause de cela. Non mais franchement quelle idiote. Si ça avait été moi, patronne ou pas patronne, j’aurai envoyé Patty à la merde. Ellen est son employée, pas son esclave. D’autant plus que tout cela est visiblement un coup monté par Patty afin de savoir jusqu’où la petite Ellen est serviable. Mission accomplie donc car la petite est une vraie miss paillasson, corvéable à merci. Tellement serviable qu’elle se retrouve 5 mois plus tard dans une salle d’interrogatoire couverte de sang. Le cliffhanger relance l’intrigue on nous montre une scène dans le futur où Ellen est agressée par un homme, apparemment dans son propre appartement et selon elle, elle n’a pas tué David. Voilà donc une révélation de plus venant casser le cliffhanger du précédent épisode. Le scénario joue donc habillement avec le téléspectateur.

Bilan : Pas vraiment de quoi être déçu car ça reste un très bon épisode. Maintenant il ne se passe pas vraiment des choses très importantes. On se contente de creuser d’avantage les personnages et on voit petit à petit le piège se refermer sur Ellen de plus en plus sous l’influence de son illustre patronne.



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