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La Bourboule

Publié le 01 janvier 2009 par Gérard Charbonnel @gcharbonnel

Dans la Dordogne naissante

Abritée des mauvais vents par le puy Gros et la Banne d’Ordanche ( 1513 m ), La Bourboule est une station thermale, à la très jeune clientèle, que rafraîchit la Dordogne naissante et son petit affluent, le Vendeix. Elle cultive un côté pouponnière avec ses quais peinturlurés aux couleurs de barboteuse, sa lumineuse piscine de verre, sa " maison des enfants ", son train miniature, son parc Fenestre où les petits malades sont rois.

Portant le nom déformé du dieu gaulois des Sources, Borvo, la localité fut dotée d'un premier établissement de bains en 1821. Elle se développa considérablement à partir de 1854, le grand chimiste Jacques Thénard ayant analysé les eaux et découvert leur forte teneur en arsenic. Ancienne dépendance de Murat-le-Quaire, la cité prit son autonomie en exploitant cette richesse naturelle, d'abord dans l'anarchie - chaque bourboulien voulant son puits - puis à l'initiative de la Société thermale de La Bourboule et de la Compagnie des eaux minérales.

Particulièrement radioactives, les eaux chaudes de Choussy-Perrière livrent une eau à température élevée ( 50° à 60°C ) alors que celles de la source Fenestre ne sont qu'à 19°C. Capitale de l'allergie, la station traite de nombreuses maladies, notamment chez l'enfant ( troubles respiratoires, dermatose... ).

La Bourboule trouva son régime de croisière en 1889 avec l'arrivée du chemin de fer, qui amena annuellement 10.000 curistes. Recevant actuellement plus de 20.000 malades chaque saison, La Bourboule est l'une des premières stations thermales françaises.

Joliment située dans une étroite vallée, la ville s'étire au long des eaux cascadantes et elle est dominée par le parc Fenestre, paradis de jeux des enfants, ( petit train, terrains de jeux, attractions ). Une télécabine dessert le plateau de Charlannes ( à 1250 mètres d'altitude ), lieu de délassantes balades en été et modeste centre de ski en hiver.

➥ La Colline-des-Nains

" Naturellement, il nous a fallu redécouvrir La Bourboule, sa grande-rue banche le long d'un torrent, dont chaque sentier est suivi par un petit ruisseau limpide et bruyant, et sa colline verte tachetée de rochers noirs, comme une montagne en petit,, mais assez haute cependant pour les gens qui s'y promènent paraissent, d'en bas, semblables à des nains, en sorte que nous en avions fait, autrefois, un pays qui s'appelait la Colline-des-Nains... "


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