Au secours !

Au secours Ségolène ! Reviens ! Et puis tant qu’on y est Bayrou aussi !! Revenez ! Montrez-vous à la télé ! Faîtes du bateau, mais pas du canoé ou du matelas pneumatique, faut pas exagérer. Non, faîtes un effort, louez un douze mètres ou seize, je n’y connais rien en bateau et sur celui-ci, naviguez vers St Tropez. Je ne sais pas,moi, faîtes quelque chose pour qu’on oublie les vacances de Sarkozy !

Pour ma part, je frôle l’overdose. Où êtes-vous, nous sommes le 13 août et vous avez déjà disparu. Ne me dîtes pas que vous travaillez.
Personne ne vous croirait. Il n’est pas possible de rénover pendant les vacances, tous les artisans sont sur les plages. Bayrou, pareil, les cabines téléphoniques sont toutes prises en période de congés, vous ne pouvez donc pas tenir votre congrès.

Bon sang, prenez exemple sur Sarko ! Il est aux Etats-Unis et on le voit autant que s’il était à notre porte et en plus il fait de la voiture de golf avec Busch. Bon d’accord, ce n’est pas le bon exemple.

Mais cherchez un peu, c’est votre boulot.

Regardez, Cécilia, elle, on ne la voit jamais, mais c’est encore plus fort on parle même de ses petits bobos !

Allez Ségolène, vous n’avez pas été à court d’imagination pendant la campagne. Juste quelque petite ” remarquitude “ comme vous savez le faire, rappelez-vous la Chine, qu’a-t-on retenu ?

Et Bayrou, toi qui aime les chevaux et qui d’ailleurs est toujours à cheval entre la droite et la gauche. Tu n’aurais pas pu penser à écraser Franska ? Tu te rends compte de la pub, que cela t’aurait fait. Non ne t’inquiète pas, pour les médias, ce qui compte c’est l’événement ce n’est pas l’acte en lui-même.

Encore une fois tous les deux, regardez Sarkozy, plus c’est gros et plus ça passe. La villa de milliardaire, le coup de poings avec les journalistes, un aller-retour pour un enterrement et hop, les médias sont là.

Non, non Ségolène ne croyez pas que cela vous donne du grain à moudre, pas du tout. Ce n’est pas suffisant de critiquer, il faut occuper le terrain, vous verrez si ça continue, à la rentrée, plus personne ne vous reconnaîtra ! Vous vous voyez être obligée de vous présenter, vous l’icône du peuple d’en bas.

Bon, moi, j’ai fait ce j’avais à faire, maintenant c’est vous qui voyez comme dirait l’autre.