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The lightning thief

Publié le 12 janvier 2009 par Pralinerie @Pralinerie

Quand un amoureux veut offrir un livre à une LCA, il sait qu'il s'engage sur un chemin bardé de ronces. A une gentille libraire de Boston, il a demandé un livre génial genre Ilium, sachant que j'avais adoré. Et là, la dame lui sort trois tomes de Percy Jackson and the Olympians en lui assurant que c'est ce qui se fait de mieux depuis Harry Potter ! Eh bien, je dis "bonne pioche" et "merci !".
Percy Jackson est un ado de 12 ans, renvoyé successivement de différentes écoles pour manque de travail et trouble à l'ordre de la classe. Devant le Met, il voit l'un de ses professeurs se changer en Furie (sens grec du terme, l'horrible bestiole ailée) et la fait disparaître d'un coup de stylo-épée. Bien sûr, personne ne se rend compte de rien. Il y a bien son ami Grover, mal à l'aise vis à vis de l'événement, et son prof de latin qui semblent lui cacher quelque chose. Mais quoi ?
C'est pendant les vacances, chargé par le minotaure himself/itself qu'il réalise qu'il n'est pas tout à fait comme les autres. Alors qu'il passe tranquillement quelques jours avec sa mère, Grover et elle lui apprennent qu'il doit faire un camp d'été avec d'autres jeunes un peu particuliers s'il veut survivre aux créatures mythologiques qui le poursuivent. En effet, Percy (Perseus) est un héros, fils d'un dieu majeur (je ne vous dirai pas qui, na!) et condamné pour cela à attirer les sales bestioles. Un entraînement lui est proposé dans ce camp. Il y rencontre Annabeth, fille d'Athéna, découvre que Grover est un satyre et que Dionyos boit du coca. Mais surtout, il se voit confier une quête : il doit retrouver le foudre de Zeus avant que ça ne devienne le foutoir en Olympe. Et c'est là que ça devient vraiment dingue : Percy traverse l'Amérique avec Annabeth et Grover, croise des monstres pas sympa (genre Méduse, Procuste, la chimère, Cerbère et tutti quanti) et quelques dieux pas très corrects.
Le tout est conté avec un humour, un dynamisme extraordinaire : titres de chapitre comme exemples "I accidentally vaporize my pre-algebra teacher" ou "I ruin a perfectly good bus" voire "My mother teaches me bullfighting" et "A god buys us cheeseburgers". J'ai particulièrement aimé les diverses correspondances entre mythologie et Amérique contemporaine ! Beaucoup de belles idées ! Je ne sais pas si ça donne envie aux lecteurs peu formés aux mythes de les découvrir mais pour quelqu'un qui les connaît, c'est drôlement bien conçu. Bref, je vais bientôt commencer la suite !

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