La loose

Foutue et rÊmoulue foutue.  Y'a des quinzaines comme ça...

Que je fasse les comptes :

Les puces sont toujours là. Une survivante gratouille Smoke que j'ai re-baigné hier (c'est l'occasion qui fait le larron - ce couillon est revenu avec la merde au cul. Super, le caca-pipi dans la nature, très classe le poil collé et plein de brindilles, parce que monsieur s'est trainé par terre pour se débarbouiller.)

Il pleut à verse. La tondeuse est cassée. Autant vous dire que dans deux jours, chez moi, ça va devenir un champ.

Ca se passe super bien le sevrage, Haricot n'est pas grognon du tout, mais que en présence de tiers, cela va de soi. En plus, Babar et babar sont paniqués, eux ils fournissent toujours pour un régiment. J'ai plus besoin de sous-tifs, ils tiennent tout seuls.

Nereij ne marche plus.

Je vais m'étendre un peu sur ce dernier point. Il s'est tordu la cheville. Pas n'importe laquelle, celle qui a été rafistolée il y a trois ans. Pour l'instant, il est immobilisé sur le canap' pour 10 jours. Il y a une suspicion de fracture (je vais dresser un autel adressé au dieu des chevilles fragiles et lui faire des prières pour nous envoyer une guérison miraculeuse et rapide).

Donc, appelez-moi Causette. A part porte-bébé de temps à autres, Nereij ne peut rien faire (sauf me signaler où passr l'aspirateur). Surtout que Haricot lui fait un cirque pas possible à l'heure du bib. Donc entre le chat qui râle pour sortir, le mari qui râle de douleur, et le Haricot qui râle de conserve (hu hu), je cours partout, et je suis rémoulue foutue. Je ne devrais pas écrire cet article, j'ai plein d'autres choses à faire, mais je suis une rebelle moi. Et internet-addicted en plus.

Et puis, cette nuit, j'ai eu des sueurs froides. Nereij s'est réveillé en sursaut deux fois avec un spasme de douleur (j'ai bien flippé). Haricot a réclamé et eu Babar... deux fois. Smoke a hurlé en pleine nuit parce que plus de croquettes dans la gamelle, mais c'est quoi c'te binz ???

Foutue-foutue, rémoulue foutue. J'ai le teint d'une rose ce matin, cela va sans dire.
N'empêche, sans rire, j'espère que la cheville de mon cher et tendre va se remettre. D'une, je n'ai aucun plaisir sadique à le voir souffrir (je sais, je suis une perle); de deux, si ça dure deux mois cette affaire, je pense qu'il me faudra des vacances pour m'en remettre. Sauf que c'est maintenant que je suis en congés, forcément, hein, vu que j'ai posé trois semaines et que la rentrée pour moi, c'est le 3 septembre.

En plus, il pleut dan mon champ de jardin. Devinez qui va devoir passer la tondeuse dès que possible ?