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Comment la ville nuit-elle à notre cerveau ? La ville a toujours été le moteur de la vie intellectuelle, rappelle le journaliste spécialisé dans le domaine de la cognition, Jonah Lehrer, auteur de l’excellent Proust was a neuroscientist (Proust était un neuroscientifique) et du récent How we decide (Comment nous décidons) dans un article du Boston Globe. Reste que l’on sait encore mal comment elle agit sur notre cerveau. Des chercheurs américains et australiens commencent à montrer que le
simple fait de vivre dans un environnement urbain à des effets sur nos
processus mentaux de base. Après avoir passé quelques minutes dans une
rue bondée, le cerveau est moins en mesure d’organiser les informations
qu’il reçoit dans la mémoire, explique le psychologue du Laboratoire de neuroscience cognitive
de l’université du Michigan, Marc Berman. A l’inverse, la nature serait
un élément extrêmement bénéfique pour le cerveau : des études ont même
démontré que des patients d’hôpital qui peuvent voir des arbres de
leurs fenêtres se rétablissent plus rapidement que ceux qui en sont
privés. Par Hubert Guillaud-Internet actu-12/01/09-Lire la suite...