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JAMES BOND : un Grand Cru !

Par Tom

Quantum of Solace

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Conduit par une Vendetta personnelle pour venger Vesper Lynd (Eva Green) &, parallèlement, par esprit de devoir, l’espion britannique James Bond doit affronter un redoutable ennemi. Redoutable, car invisible ! C’est en effet toute une organisation fantôme qui gère un futur coup d’état en Bolivie. 007 met rapidement la main sur un financier, aux soi-disant inspirations écologiques, dénommé Dominic Greene (Mathieu Amalric). Mais rien n’est bouclé d’autant plus que la C.I.A. et le Gouvernement anglais sont de mèche avec Greene. Mais comment arrêter une organisation qui n’existe pas et un truand qui a le bras long ? James Bond va apprendre que la manière forte ne suffit pas toujours à arriver à ses fins.

Quantum of Solace

On ne vous l’avait peut-être pas encore dit mais le 22ème "James Bond", intitulé "Quantum of Solace", est bien la suite directe de "Casino Royale" ! Etant donné les circonstances, je ne serais que trop vous recommander de voir ce dernier film avant de vous lancer, à corps perdu, sur les nouvelles aventures du plus célèbre espion du 7ème Art. Tout d’abord émoustillant nos papilles avec un bel acharnement médiatique (chose courante pour un "James Bond" !), "Quantum of Solace" a, dès sa sortie, reçu une belle douche froide venant de plusieurs critiques assassines reprochant principalement au long-métrage de Marc Forster de manquer d’originalité...

Quantum of Solace

Mais que peut-on réellement attendre d’une suite ou Sequel (pour les intimes) ? Vous ne voyez pas… Et bien, de faire toujours mieux que le précédent épisode. En ce sens, à mon humble avis, le pari est gagné. Par rapport à un "Casino Royale" ayant la délicate tâche de faire oublier le Gentleman espion Pierce Brosnan à la faveur d’un méconnu Daniel Craig, "Quantum of Solace", débarrassé de toutes obligations de pré-requis, fonce dans le lard dès les premières secondes du film.

Quantum of Solace

Cajolant (trop ?) les plans serrés nous propulsant au cœur de combats physiques et de cascades toujours plus folles tout en revendiquant un aspect réaliste, Marc Forster répond à ses détracteurs qui ne voyaient pas en lui un réalisateur de longs-métrages explosifs ! Ne commettant pas la même erreur qu’un Michael Apted ("Le Monde ne suffit pas" - 1999) ou qu’un Martin Campbell, sur "GoldenEye", - réalisateurs qui avaient proposé dans leur film des cascades comptées et trop sages -, Forster maîtrise son sujet et rend un bon hommage aux films de fer gainés de cuir.

Quantum of Solace

Notre ami originaire d’Allemagne n’insuffle pas, c’est vrai, d’étonnantes perspectives visuelles comme dans "L’Incroyable destin de Harold Crick" ou "Stay", mais Forster jongle assez bien avec scènes d’action, intrigue policière signée par le trio Paul Haggis - Neal Purvis - Robert Wade et, surtout, effets de style mettant à l’honneur toute la classe et l’élégance d’un héros intemporel. Je pense tout particulièrement à la scène de fusillade (laquelle ?) mariée à un Opéra contemporain !

Quantum of Solace

Daniel Craig parfaire toujours un peu plus son rôle jusqu’à en devenir un James Bond tout simplement éclatant… Ce dernier fait oublier, avec sa réelle élégance et son charisme fou, la belle brochette de stars qui ont gravé leur nom respectif sur le monument dédié à l’Agent 007… Si, si ! Officiellement, selon le patron des studios MGM, Harry Sloan, Craig devrait, au minimum, rempiler pour deux autres aventures. C’est ce que l’on peut appeler une bonne nouvelle !

Quantum of Solace

Riche en intensité et inaugurant de nouvelles interrogations mystérieuses (notamment sur l’organisation criminelle internationale "Quantum"), "Quantum of Solace" permet de boucler brillamment les éléments principaux de la trame de "Casino Royale" qui avaient été laissés en suspend. Côté gentes demoiselles, Olga Kurylenko s’en tire honorablement mais ne peut toutefois pas faire oublier l’interprétation cinq étoiles d’Eva Green dans "Casino Royale" ; rôle féminin jadis très bien exploité par le scénariste oscarisé Paul Haggis qui lui avait dessiné une personnalité à la fois sarcastique et diablement touchante, dramatique même.

Quantum of Solace

Judi Dench, alias "M", cohabite excessivement bien avec le nouveau super espion de la franchise 007, tandis que Giancarlo Giannini, alias René Mathis, signe un come-back intéressant qui a le bon goût de complexifier les débats et de percer la carapace de notre insensible (?) justicier. Nouvel acteur français jouant dans un "James Bond" les méchants de service, Mathieu Amalric sort quelque peu de l’image figée du psycho terroriste rigide. Avec un sens de l’humour bien noir, combiné à une attitude désinvolte, Amalric trouble son jeu et offre ainsi à son personnage des contours difficiles à cerner ainsi qu’une plus grande complexité. Bien joué l’artiste !

Quantum of Solace

On dira ce que l’on voudra mais, personnellement, ce nouveau "James Bond" m’a plus qu’enthousiasmé. Les spectateurs qui, à l’inverse, ont été davantage déçus par ce nouvel opus attendront certainement avec impatience de nouvelles aventures de 007… James Bond a-t-il encore un bel avenir sur la toile ?

La bande-annonce…


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