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Un gamin de 13 ans contraint la prestigieuse agence de presse Reuters à faire son mea culpa.

Publié le 15 août 2007 par Constantin Xenakis

Un gamin de 13 ans met la prestigieuse agence de presse Reuters dans l’embarras en la forçant à reconnaître une grossière erreur.

Le 2 août dernier, un mini sous-marin téléguidé plantait triomphalement un drapeau russe dans les eaux du Pôle Nord et offrait ainsi au pays de Putin la possibilité de bénéficier d’une sorte de priorité par rapport à la Norvège, au Danemark, au Canada et aux Etats-Unis, pour d’éventuelles recherches, dans un proche avenir, dans ce sol réputé riche en matières premières.

Fort de l’exclusivité de cette nouvelle, l’agence de presse Reuters l’a alors diffusée immédiatement en l’illustrant au moyen d’images sous-marines et de photos.

Toutefois, à la vue du scoop, un garçon finlandais de 13 ans s’est empressé d’alerter le journal de sa région afin d’avertir la rédaction que ces clichés et ces images provenaient en fait du film “Titanic”, de James Cameron.

Après vérification, le bambin avait bel et bien raison. Après avoir été diffusées par Reuters sur le net ainsi que par la télévision russe RTR, ces quelques images filmées à plusieurs milliers de mètres de profondeur furent également relayées par les médias du monde entier.

Reuters s’est alors empressé de modifier le contenu sur ses sites tout en admettant sa grossière erreur. L’épisode s’avère doublement embarrassant puisqu’il s’agit du deuxième cas en l’espace d’une année: en août 2006, Reuters avait publié des clichés montrant une région libanaise soit-disant bombardée par l’armée israélienne. Il était resorti que ces photos avaient été retouchées (des flammes dans des immeubles et de la fumée autour avaient été rajoutées) afin de rendre la situation beaucoup plus dramatique qu’elle ne l’était.

Il y a quelques jours, on apprenait également que la photo du requin naviguant prétenduemnt le long de la côte anglaise de la Cornouailles, avait été prise en Afrique du Sud. Reuters, cette fois, n’y était pour rien.


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