PAR JEAN-DOMINIQUE GIULIANI
A l'occasion de sa présidence de l'Union, Nicolas Sarkozy a mis en pratique une conception très politique de l'Europe qui a suscité intérêt et louanges.
Va-t-elle trouver un prolongement dans le scrutin des 4 et 7 juin prochain qui va désigner 736 députés européens ? Va-t-on y débattre encore de questions nationales ou enfin des politiques européennes comme semblent le réclamer les citoyens ?
Vraisemblablement un peu des deux. En Démocratie, tout scrutin est l'occasion d'envoyer un message aux gouvernants et, dans la crise économique, on peut penser que les attentes seront fortes et vives.
Gagner les élections européennes, ce serait offrir aux citoyens l'opportunité de s'exprimer sur les orientations de l'Union européenne.