Le gendarme du Gaz et de l'Electricité dans le collimateur !

La nouvelle conséquente est tombée et crée une nouvelle dissidence entre les consommateurs et le monde politique belge, il y aurait maintenant des arrangements secrets sur le prix du gaz et de l’électricité depuis des accords conclus en 2007 donc avant la crise du secteur des énergies, c’est ce qui ressort d’une convention secrète signée par la Commission de régulation de l’électricité et du gaz, la Creg ( rattaché aux libéraux flamands de l’Open VLD), le gendarme public et indépendant incluant à nouveau des représentants de plusieurs intercommunales de distribution des énergies.

Le directeur du « contrôle des prix et des comptes du marché », un certain Guido Camps serait fautif à l’égard de l’article 11 pourtant évident de la dite convention avec les secteurs intéressés qui stipulerait que « Cet accord est confidentiel et ne peut être communiqué à des tiers » !

L’Etat providence qui n’existe plus dans ses principes de contrôle et devenu totalement libéralisé par la pression d’une politique libérale à outrance,  serait-il impliqué dans un rôle plutôt dérégulateur que fixateur des prix des énergies, du gaz et de l’électricité sans oublier l’eau pour le plus mal bien des consommateurs, ceux-ci étant plus que jamais désignés comme les débiteurs systématiquement indiqués, la proie facile de rentrée de fonds par une imposition indirecte dissimulée et dire que notre niveau d’impôt direct est encore et toujours insuffisant… ?

Alors que l’Etat essaye de dissimuler, sous le couvert de la crise mondiale, une augmentation des tarifs de distribution, coûteux pour le consommateur : « De telles mesures génèrent indéniablement des hausses des coûts de distribution », coûts qui représentent environ 30 % de la facture électrique et 20 % de la note de gaz.

L’Etat est une nouvelle fois le grand gagnant au détriment du pouvoir d’achats des citoyens jusqu’à protéger le régulateur, la Creg dans les risquent de procédures judiciaires ultérieurs à l’instar des gestionnaires de réseau (les intercommunales) qui stipule à l’article 6 de la convention que « s’engagent (…) à renoncer à toutes les procédures » engagées contre la Creg « devant le Conseil d’État et la cour d’appel », si cela n’est pas un nouveau diktat d’influence du pouvoir politique dans la séparation des pouvoir avec la justice, de quoi parlons-nous, l’Etat imposant sa loi contrainte et forcée nonobstant aucun recours des consommateurs via leurs distributeurs, un nouveau cadeau fiscal que s’octroie donc le pouvoir public.

Le pire c’est que la convention a annexé un projet de proposition d’arrêté royal (à transmettre au ministre de l’Énergie Paul Magnette présumé faire descendre les coûts) qui reprend les adaptations de calcul précitées, de quelle manipulation de pouvoir la question retourne ?

Pourtant interrogé hier sur cette convention « confidentielle », le cabinet de Paul Magnette (PS), ministre de l’Énergie, répond « avoir eu vent, lors de l’arrivée du ministre, début 2008, d’un accord entre la Creg et certaines intercommunales portant sur la fixation des paramètres tarifaires en échange de l’abandon de recours judiciaires.

C’est tout simplement indigne de la confiance fondée en ce ministre des énergies remontant aux négociations du  Printemps 2008 qui n’a rien changé depuis.

Les consommateurs sont en droit d’exiger un remboursement du surplus facturés à l’avantage des intercommunales, avec un effet rétroactif depuis la période 2007, faudra-t-il attendre un nouvel avocat Modrikamen des parties spoliées pour intenter une action contre l’Etat, à défaut d’un ministre de l’énergie peu clairvoyant et non défenseur de la cause citoyenne ?

De belles batailles en perspective, mais la situation du consommateur comme « dindon de la farce » n’a que trop duré, il est encore temps de réagir...

22-01-2009, 09:44:49 Actualités politiques

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