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Même pendant nos vacances, les affaires de dopage continuent ....

Publié le 16 août 2007 par Julien Holtz
Le mercredi 08 aout, lefigaro.fr titrait " Kashechkin positif !" ... Alors que nous nous dorons la pillule sur les plages de sable fin, que nous crapahutons sur les pentes escarpées de nos belles montagnes, ou que nous buchons sur nos projets dans les alés météorologiques parisiens ... la roue de l'infortune tourne et pointe sur un équipier que l'on croyait modèle. Andrej Kashechkin a été controlé positif aux transfusions homologues comme Vino.
Quand on est en vacances, qu'on suit tout çà de loin, finalement on n'y accorde que bien peu de crédit. Pour le coup, je peux même vous dire que je m'en foutais comme de l'an ... ! Encore une déception de plus qui ne devait surtout pas ternir mes vacances ! Le Tour de France s'en relèvera mais le cyclisme professionnel ? et que dire du cyclisme amateur ?
L'article :

Andrej Kashechkin a été contrôlé positif aux transfusions sanguines homologues lors d’un test inopiné réalisé le 1er août. Le Kazakh a été automatiquement suspendu par sa formation Astana.

Kashechkin comme Vinokourov
Un nouveau coup dur pour le cyclisme ou un signe que la lutte contre les tricheurs est efficace ? A la lueur de l’annonce du contrôle positif d’Andrej Kashechkin, les optimistes pencheront pour la deuxième option. Car le Kazakh s’est fait prendre à l’occasion d’un test inopiné, l’une des solutions prioritaires avancées pour combattre le dopage, réalisé le 1er août en Turquie, à Belek, soit trois jours après la fin du Tour de France ! La méthode employée est la même qui avait confondu son compatriote et ami Alexandre Vinokourov sur le Tour de France. Andrej Kashechkin a eu recours à une transfusion sanguine homologue (injection du sang d’un donneur compatible). Ceci avait d’ailleurs provoqué un étonnement général dans la mesure où les laboratoires sont capables de détecter ce genre de manipulation depuis 2004 et un contrôle de l’Américain Tyler Hamilton. Ironie du sort, Andrej Kashechkin devait participer à partir du 11 août à un camp d’entraînement dans les Alpes suisses en compagnie de sept autres coéquipiers. «Alors qu’Astana Cycling Team met tout en œuvre pour se reconstruire sur de nouvelles bases, le contrôle positif de Kashechkin entame une fois de plus la crédibilité de l’équipe. Ce nouveau coup dur ne fait que renforcer la volonté des dirigeants d’Astana Cycling Team à mettre en place des mesures draconiennes pour un cyclisme propre», s’est fendue la direction de l’équipe dans un communiqué.
Astana vers la sortie
Suite à l’affaire Vinokourov, la formation helvético-kazakhe avait décidé de s’auto-suspendre pendant un mois à partir du 1er août pour réfléchir à «une profonde remise en question, tant de la direction, du staff que des coureurs», et à la mise en place de «nouvelles réglementations, tant au niveau de la structure de l’équipe que des règles éthiques». Des paroles qui prennent aujourd’hui un sacré plomb dans l’aile. Le contrôle positif de Kashechkin est le troisième d’un coureur de cette formation cette année après ceux de Matthias Kessler, confondu à la testostérone début juin pour un test inopiné réalisé en avril, et d’Alexandre Vinokourov. Désormais, se pose inévitablement la question de l’avenir d’une équipe qui figurait dans le viseur de l’UCI depuis plusieurs mois. Avant l’annonce du contrôle de Kashechkin, qui a été automatiquement suspendu en attendant l’analyse de l’échantillon B, Marc Biver, le manager suisse de la formation, avait affirmé bénéficier du soutien du Président de la Fédération cycliste du Kazakhstan, Danial Akhmetov, également Ministre de la Défense, pour prolonger l’aventure dans le cyclisme. Le cas Kashechkin change évidemment tout. Quel organisateur va désormais oser sélectionner une formation qui cristallise tout ce que le cyclisme ne veut plus voir ? Sans parler de la pression que vont exercer les autres équipes, en quête de crédibilité, pour voir disparaître le cancre de la discipline. Construite spécialement pour Alexandre Vinokourov il y a un an et un mois, la formation Astana vient peut-être de vivre ses dernières heures. Ce serait la meilleure nouvelle pour le cyclisme.
Florian Egly, Sport24.com

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