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L'intelligence des humains

Publié le 27 décembre 2008 par Diuna

Des recherches très poussées sur les cerveaux humain et animal, et pour la plupart motivées par un vif désir de trouver une cause biologique à la croyance selon laquelle l'intelligence animale n'a rien à voir avec celle de l'homme, ont été menées par plusieurs chercheurs. Rien de clair et net n'est ressorti de ces analyses. En comparant la « structure et la fonction du cerveau humain et de celui des autres animaux », les hommes de science ont toutefois découvert que les hommes et les animaux :
« ... différaient beaucoup moins qu'on est porté à le croire ; aussi surprenant que cela puisse paraître, les similitudes sont plus nombreuses que les différences... Une étonnante similitude entre le cerveau de l'homme et celui des autres mammifères se constate lors de la stimulation électrique du cerveau par encéphalogramme. Par exemple, un chien émet les mêmes ondes électriques que l'homme à l'état de veille, de sommeil léger, de rêve profond et de rêve éveillé. Aussi, la chimie des systèmes nerveux et endocrinien de l'homme et des animaux ne comporte-t-elle aucune différence significative. La biochimie des états physiologiques et émotifs (notamment du stress et de l'anxiété) de l'homme et de la souris diffère très peu. »

Le traitement que nous infligeons aux animaux détermine nos rapports avec nos semblables. Une recherche soviétique, publiée dans Ogonyok, montre que 87 % des criminels d'un groupe avaient, pendant leur enfance, brûlé, pendu ou poignardé des animaux domestiques4. Aux Etats-Unis, une importante étude, menée par le Dr Stephen Kellert de l'université Yale, montre à son tour que les enfants qui font du mal aux animaux ont tendance à devenir de dangereux criminels.

Des études portant sur nombre de prisonniers américains révèlent que presque aucun n'a pris soin d'un animal familier dans son enfance. Aucun n'a eu la chance d'apprendre à respecter et à soigner une créature vivante tout en se sentant heureux de le faire.

Il est toutefois possible d'arriver à modifier de tels comportements, même chez un criminel. On a permis à des prévenus d'avoir des chats dans leur cellule peu avant leur libération. Résultat ? « Parmi ceux qui ont aimé et soigné leur chat, aucun n'a échoué sa réinsertion sociale », et ceci dans un système pénal où on estime que 70 % des prévenus retournent en prison.
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