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L'investissement booste Bayonne, au Pays Basque

Publié le 24 janvier 2009 par Sumotic
Map of France highlighting the Region of AquitaineImage via WikipediaJez, Beltrame, Celsa : Bernard Darretche énumère les projets industriels sur les rails. Autant dire que le directeur général de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne n'est pas mécontent : « Dans la conjoncture actuelle, il n'y a pas beaucoup de bassins qui peuvent annoncer autant de projets », lance t-il.
De fait, l'espagnol Jez termine la construction de son usine en plein cœur du Pays Basque, sur la commune de Saint-Palais. Le démarrage de la production est prévu dans ce 1er semestre 2009. 80 salariés vont travailler dans l'usine qui produira des aiguillages.
Autre dossier en bonne voie : celui de Beltrame. A Tarnos, aux portes de Bayonne, le groupe italien, leader des profilés spéciaux destinés aux BTP et chantiers navals, va implanter un laminoir sur des terrains bord à quai qui permettra d'usiner des profilés dédiés au BTP et aux infrastructures à partir de l'acier. Un investissement de 50 millions d'euros et la création de 120 emplois, opérationnel en 2010. Les travaux ont commencé fin 2008, sur une ancienne friche industrielle. Un trafic de 450 000 tonnes supplémentaires est attendu pour le port de Bayonne.
Enfin, l'espagnol Celsa compte injecter 655 millions d'euros dans la construction de deux laminoirs sur le port de Bayonne. Ainsi ADA, l'Aciérie de l'Atlantique (370 millions d'euros de CA, 240 salariés, 1 million de billettes d'acier produit par an), dans le giron de Celsa, verra son outil sidérurgique renforcé avec l'implantation de ces deux laminoirs. Un pour les produits plats, l'autre pour des bobines. Un million de tonnes de tôles d'acier pourrait sortir de l'usine, dédié notamment au secteur de la construction navale. Une diversification qui pourrait représenter 15 % du chiffre d'affaires du site qui réalise à lui seul le tiers du tonnage du port de Bayonne.
D'autres projets industriels pourraient se concrétiser dans les prochains mois. Notamment dans le secteur des éco-industries, plus particulièrement dans les énergies renouvelables et la valorisation des déchets. « Nous ne ménageons pas notre peine pour attirer les investisseurs et les accompagner dans leur implantation. On est toujours en train de battre la campagne », explique Bernard Darretche, qui s'empresse de souligner qu'il n'y a pas besoin de se doter d'une agence pour attirer des investisseurs, « une structure supplémentaire qui coûterait cher ». Deux cadres de haut vol de la CCI draguent les éventuels investisseurs et accompagnent les projets. Le conseil général et régional finance le dispositif de prospection à hauteur de 40 %. Le reste étant assumé par la CCI. Et ca marche. « Beltrame cherchait une implantation sur la façade atlantique pour desservir le sud ouest de l'Europe. Nous étions en concurrence avec Bilbao. Nous avons joué à fond notre rôle de guichet unique pour les attirer », se plait à rappeler Bernard Darretche.
Source : Usine Nouvelle / Colette Goinère Reblog this post [with Zemanta]

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