Magazine Humeur

Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël

Publié le 26 janvier 2009 par R-Sistons


Mes amis,
On annonce de nouvelles coupures d'électricité dans ma région, après les deux jours dans le noir. Des installations doivent être réparées, la situation est instable.
Je me contente de vous adresser une sélection de textes préparés à votre intention.
Vous retrouverez mes analyses, et ma plume, bientôt.
Eva

Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël
Crise systémique globale :
Nouveau point d’inflexion en Mars 2009
 

’Quand le monde prend conscience que cette crise est pire que celle des années 1930’

Nous estimons que la crise systémique globale connaîtra en Mars 2009 un nouveau point d’inflexion d’une importance analogue à celui de Septembre 2008.
Notre équipe considère en effet que cette période de l’année 2009 va être caractérisée par une prise de conscience générale de l’existence de trois processus déstabilisateurs majeurs de l’économie mondiale, à savoir :


1. la prise de conscience de la longue durée de la crise


2. l’explosion du chômage dans le monde entier


3. le risque d’effondrement brutal de l’ensemble des systèmes de pension par capitalisation


Ce point d’inflexion sera ainsi caractérisé par un ensemble de facteurs
psychologiques
, à savoir la perception générale par les opinions publiques en Europe, en Amérique et en Asie que la crise en cours a échappé au contrôle de toute autorité publique, nationale ou internationale, qu’elle affecte sévèrement toutes les régions du monde même si certaines sont plus affectées que d’autres (voir GEAB N°28), qu’elle touche directement des centaines de millions de personnes dans le monde ’développé’ et qu’elle ne fait qu’empirer au fur et à mesure où les conséquences se font sentir dans l’économie réelle. Les gouvernements nationaux et les institutions internationales n’ont plus qu’un trimestre pour se préparer à cette situation qui est potentiellement porteuse d’un risque majeur de chaos social. Les pays les moins bien équipés pour gérer socialement la montée rapide du chômage et le risque croissant sur les retraites seront les plus déstabilisés par cette prise de conscience des opinions publiques.


La crise durera au moins jusqu’à la fin 2010


La crise affectera de manière diversifiée les différentes régions du monde.
Cependant, contrairement aux discours actuels des mêmes experts qui niaient l’existence d’une crise en gestation il y a trois ans, qui niaient qu’elle soit globale il y a 2 ans et qui niaient il y a seulement six mois qu’elle soit systémique, nous anticipons une durée minimale de trois ans pour cette phase de décantation de la crise. Elle ne sera ni terminée au printemps 2009, ni à l’ été 2009, ni au début 2010.
 

C’est seulement vers la fin 2010 que la situation commencera à se stabiliser et s’améliorer un peu dans certaines régions du monde, à savoir l’Asie et la zone Euro, ainsi que pour les pays producteurs de matières premières énergétiques, minérales ou alimentaires. Ailleurs, elle continuera. En particulier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et dans les pays les plus liés à ces économies, où elle s’inscrit dans une logique décennale. C’est seulement vers 2018 que ces pays peuvent envisager un retour réel de la croissance.


Par ailleurs, il ne faut pas imaginer que l’amélioration de la fin 2010 marquera un retour à une croissance forte. La convalescence sera longue ; par exemple, les bourses mettront également une décennie à revenir aux niveaux de l’année 2007, si elles y reviennent un jour. Il faut se souvenir que Wall Street mit 20 ans à revenir à ses niveaux de la fin des années 1920. Or cette crise est plus profonde et durable que celle des années 1930.
Cette prise de conscience de la longue durée de la crise va progressivement se faire jour dans les opinions publiques au cours du trimestre à venir. Et elle déclenchera immédiatement deux phénomènes porteurs d’instabilité socio-économique : la peur panique du lendemain et la critique renforcée des dirigeants du pays.



Le risque d’effondrement brutal de l’ensemble
des systèmes de pension par capitalisation


Enfin, dans le cadre des conséquences de la crise qui affecteront directement des dizaines de millions de personnes aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, au Japon, aux Pays-Bas et au Danemark en particulier, il faut intégrer le fait qu’à partir de cette fin d’année 2008 vont se multiplier les nouvelles concernant les pertes massives des organismes gérant les actifs censés financer ces retraites.


L’OCDE estime à 4.000 milliards USD les pertes des fonds de pension pour la seule année 2008.
Aux Pays-Bas comme au Royaume-Uni, les organes de surveillance des fonds de pension viennent de lancer des cris d’alarme demandant en urgence un accroissement des cotisations obligatoires et une intervention de l’Etat. Aux Etats-Unis, ce sont des annonces multiples d’augmentation des contributions et de diminution des versements qui sont émises à un rythme croissant. Et c’est seulement dans les semaines à venir que nombre de fonds vont pouvoir faire réellement le décompte de ce qu’ils ont perdu.


Beaucoup s’illusionnent encore sur leur capacité à reconstituer leur capital à l’occasion d’une prochaine sortie de crise.


En Mars 2009, quand gestionnaires de fonds de pension, retraités et gouvernements vont simultanément prendre conscience que la crise va durer, qu’elle va coïncider avec l’arrivée massive des « babyboomers » à la retraite et que les bourses ont peu de chance de retrouver avant de longues années leurs niveaux de 2007, le chaos va s’installer dans ce secteur et les gouvernements vont se rapprocher de plus en plus de l’obligation d’intervenir pour nationaliser tous ces fonds. L’Argentine, qui a pris cette décision il y a quelques mois apparaîtra alors comme un précurseur.


Ces tendances sont toutes déjà en cours. Leur conjonction et la prise de conscience par les opinions publiques des conséquences qu’elles entraînent constituera le grand choc psychologique mondial du printemps 2009, à savoir que nous sommes tous plongés dans une crise pire que celle de 1929 ; et qu’il n’y a pas de sortie de crise possible à court terme. Cette évolution aura un impact décisif sur la mentalité collective mondiale des peuples et des décideurs et modifiera donc considérablement le processus de déroulement de la crise dans la période qui suivra.
Avec plus de désillusions et moins de certitudes, l’instabilité socio-politique globale va s’accroître considérablement

www.acidezone (message envoyé par une lectrice)

Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël


La crise globale des années 2010
(Autre scénario de crise)

Le scénario du miracle sans lendemain


Une partie de l’opinion notamment occidentale pense encore que le bœuf est aussi léger que la grenouille, que les garanties ne seront jamais utilisées, que les capitaux publics prêtés aux banques seront en fait un placement paradisiaque, que les dénationalisations à venir seront juteuses, que les dépenses budgétaires massives pour relancer les échanges réels entraineront mécaniquement de nouvelles rentrées fiscales, etc. il s’agit du scénario optimiste. Son occurrence semble faible laquelle est, d’une certaine façon, une vraie chance.
 

Si la finance rentre dans sa boîte, presque par enchantement, les conditions d’une nouvelle crise seront vite réunies. Des « fire walls » efficaces ne seront pas mis en place et on se contentera d’un toilettage minimum du système : normes comptables nouvelles, et agences de notation revisitées feront l’affaire. La finance pourra d’autant plus facilement sortir de sa boite que l’expérience aura montré une fois de plus que les Etats sont là pour payer les coûts sociaux des orgies financières. il s’agit de la question tant débattue des comportements opportunistes chez les économistes. Au surplus le règlement, comme par enchantement, de la crise, aboutira à l’édification de nouveaux comportements opportunistes, cette fois dans la « paisible économie ». En effet nous constatons aujourd’hui, partout dans le monde l’allongement des files d’attentes de secteurs économiques venant au nom de la crise demander ce qu’ils croient être un juste soutien des Etats : automobile, mécanique ,sidérurgie, banques etc.
L’acceptation dans l’urgence risque d’entrainer injustices et gaspillages de toutes sortes : pourquoi Toyota installé dans le sud des USA ne pourrait-il pas bénéficier du plan qui se prépare pour les « big three » ? Les banques tricolores qui reçoivent des fonds publics ne vont t-elles pas en profiter pour renforcer leurs positions internationales ? La prime à la casse n’aurait-elle pas pu être utilisée dans un secteur davantage porteur d’avenir ? « L’ordre spontané » qui alloue si efficacement les ressources et récompense les meilleurs serait ainsi une fois de plus pollué par les marchés politiques : GM est une entreprise obsolète, mais le coût qu’il faut normalement payer pour cette inefficacité est reporté sur la collectivité. Ce que l’on perd sur les marchés économiques peut être gagné- comme d’habitude, pourrait-on ajouter- sur les marchés politiques.

Au total parce rien ne changerait dans ce scénario optimiste les vrais problèmes du monde continueraient de se poser : que faire du mercantilisme chinois ? Comment régler les déséquilibres financiers intergénérationnels ? Comment régler les problèmes d’environnement ? etc.



Le scénario de la catastrophe prometteuse

(..) Les banques centrales sont déjà à l’œuvre dans l’aide au nettoyage des bilans bancaires. Au-delà des politiques de taux zéro ou proches de zéro, elles achètent et vont massivement acheter les actifs douteux des banques de second rang (..)

Il faut aller plus loin et le rôle des banques centrales pourrait devenir en fin de processus complètement décisif. Dans combien de temps ? 

(..)  La ronde des échanges ne reprendra sérieusement que par la force : la commande publique de travaux et autres marchandises (..)


Devenir plus gros en « mangeant » de la liquidité, pour réenclencher la ronde des échanges marchands, est d’autant plus difficile que l’on est faible et que la réputation souffre d’un déficit d’excellence. Nous avons là l’origine des « transfusions » du FMI apportés aux grenouilles trop petites, trop jeunes, ou trop faibles : prêts à l’Ukraine, la Hongrie, le Chili, etc. Cette faiblesse de certaines est à terme coûteuse puisque la charge de la dette est proportionnelle au taux de l’intérêt. N’oublions pas que l’on ne prête qu’aux riches.


Ce qui veut dire que les Etats, qui sont grenouilles voulant se faire plus grosses que le bœuf vont entrer dans un processus croissant et dangereux de divergences. Et les plus faibles ne pourront pas longtemps compter sur le FMI qui, lui aussi, à l’échelle planétaire avec ses 250 milliards de dollars de disponibilités, n’est qu’une petite grenouille. Les Etats les plus faibles pourront-ils être aidés par les plus solides qui eux-mêmes de plus en plus vivront de transfusions probablement de plus en plus couteuses ? Qu’il nous soit permis d’en douter.


Le scénario le plus probable, et surtout le plus satisfaisant, devient alors celui-ci : puisque les banques centrales, malgré les déversements héliportés de liquidités, sont incapables à elles seules de réamorcer la ronde des échanges, puisque les Etats seront très vite à court de munitions malgré leur incontestable efficacité, alors il conviendra d’envisager un partage des tâches : Aux banques centrales le soin de fournir des quantités illimitées de munitions ; aux Etats - désormais bien armés - de les utiliser et de forcer par la commande publique le réamorçage de la ronde des échanges.
(..) La récession peut ne pas devenir grave dépression si les autorités monétaires partout dans le monde s’orientent vers un tel partage des tâches. Et l’enjeu est tel que ce scénario a de bonnes chances d’émerger très rapidement. La double planche à billets (déversements héliportés sur les banques d’un côté, sur les trésors de l’autre) est au moins dans un relatif court terme la seule alternative à l’irruption massive et dévastatrice d’une crise exceptionnellement grave.


Des solutions ....et des questions sans réponses


Bien sûr le scénario qui vient d’être développé bouleverse les croyances les mieux établies, notamment les bienfaits de la stabilité monétaire, le dogme de l’indépendance des banques centrales, avec notamment l’interdiction pour un Etat d’exiger l’achat de bons du trésor par sa propre banque centrale. Le problème va rapidement se poser pour l’Europe qui s’est construite une banque centrale qui est de loin la plus indépendante du monde. Rappelons par exemple que l’article 101 du traité constitutif de la CE interdit à la banque centrale et aux banques centrales nationales d’accorder toutes formes de crédits aux administrations publiques nationales
 

Notons que dans les faits, le pragmatisme, tout au moins le pragmatisme américain, semble déjà se manifester et le président de la FED, en décembre 2008, n’hésite pas à déclarer qu’il compte bien utiliser des « moyens non conventionnels ». Ce pragmatisme fait à l’inverse place à beaucoup de rigueur côté BCE, et le scénario retenu sera sans doute assez difficile à mettre en place. Difficulté accrue aussi en raison du fait que les stratégies de coopération entre Etats européens ne semblent pas toujours l’emporter sur des stratégies plus nationales.


Il n’empêche qu’il sera tout simplement intenable pour l’Europe de conserver des Etats nationaux dans leur statut de petite grenouille alors que partout ailleurs le double déversement héliporté sera à l’œuvre , et ce, ne serait-ce que pour des considérations de change qui verraient l’Euro s’apprécier au-delà de toute limite. Une solution devra donc être trouvée pour que l’Europe puisse à son tour - et sans limite - sortir du grenier la planche à billets.


Le double déversement héliporté aboutira mécaniquement à une hausse considérable de la masse monétaire mondiale. Lorsque les bons du trésor émis sans limites n’épongeront plus l’épargne mondiale, ce qui est encore largement le cas au moment où ces lignes sont écrites, mais deviendront de la pure création monétaire, un écart sera crée entre la masse monétaire disponible et ses contreparties en termes de marchandises disponibles. La question est alors de déterminer le moment où la déflation, enfin éloignée, laissera la place à l’inflation.


Il est impossible de répondre à une telle question. Cette inflation est pourtant inéluctable et débutera lorsque les Etats ayant forcé le redémarrage des rondes des échanges, les premières raretés réapparaitront. Ces premières raretés se manifesteront vraisemblablement sur les matières premières et notamment le pétrole dont le faible prix actuel élimine mécaniquement les recherches et forages difficiles et donc son offre.


Il sera difficile pour les Etats de contenir l’inflation...essentiellement parce qu’elle est une partie de la solution.


(..)  Comme la politique monétaire se conduira elle-même à taux proche de zéro, cela signifie, compte tenu de l’inflation à venir, la perspective de taux d’intérêts réellement négatifs. Ce que n’aiment pas la finance et la rente en général. Rappelons-nous l’époque (les années 70) où tous les taux étaient négatifs et les emprunts immobiliers plus aisés à rembourser. Une façon de contenir la finance dans sa boîte est donc de maintenir durablement des taux négatifs.


L’inflation est aussi une partie de la solution en ce qu’elle mettra fin aux sempiternels débats intergénérationnels qui minent le climat social dans nombre de pays. Le taux d’endettement des Etats et des administrations publiques s’érodera vite en situation inflationniste : le stock de dettes notamment anciennes, celles accumulées depuis une trentaine d’années diminuera - toutes choses égales par ailleurs - au rythme de l’inflation. Processus que la plupart des pays ont bien connu après chacune des deux guerres mondiales. L’ardoise intergénérationnelle s’effacera et on ne pourra plus dire que les vivants d’aujourd’hui vivent sur le dos des citoyens à naître.


L’inflation est enfin une partie de la solution car elle amènera immanquablement la question des nouveaux taux de change. Sa version américaine sera lourde de conséquences et il est clair qu’elle entrainera via une chute importante, et sans doute même considérable, du billet vert, une économie moins extravertie. Le couple étrange, le ou la « Chimérique » devra nécessairement redéfinir les modalités d’une coopération qui était insoutenable. Sans évidemment prédire ce qu’il en sera, il est clair qu’une « dé mondialisation », au moins limitée, se déroule déjà sous nos yeux. Il est en particulier vraisemblable que la crise risque de contrarier durablement le mercantilisme agressif chinois, économie continent qui devra elle aussi envisager un avenir moins extraverti à peine d’insoutenabilité.


Alors, la grande crise ? « Ruse de la raison » ? Nouvelle version de la « main invisible » ? C’est trop vite dit.
 

Tout d’abord les grands dérangements monétaires vont affecter la devenue vieille organisation de la société : victoire des plus jeunes sur les plus vieux car délestés de la rente de la dette ; meilleure allocation du talent et du travail avec le retour de la « valeur ajoutée » au détriment de la « production de valeur » ; retour des projets et de l’avenir contre le culte du rendement trimestriel voire hebdomadaire.


Ces bouleversements restent éminemment positifs. Ils ne disposent toutefois pas de la marque de l’évidence et laisseront beaucoup de questions. Le combat idéologique des anti keynésiens est encore vigoureux, la baisse attendue des niveaux de vie - notamment aux USA - ne sera sans doute pas simplement passagère ; les modifications considérables des taux de change pourront être catastrophiques pour certains ;les fonds de pension sont abondamment peuplés d’acteurs qui n’accepteront pas facilement la disparition relative de la rente ; le redémarrage forcé de la ronde des échanges se fera sans les subtilités irremplaçables « des ordres spontanés », d’où de probables gaspillages et allocations non efficientes de ressources ; y aura-t-il une véritable fin de la déflation salariale ? ; la disparition de la rente permettra t’elle un nouveau partage de la valeur ajoutée ? ; un nouveau rapport de forces dans les entreprises et donc de nouvelles formes institutionnelles ? etc.



Au-delà, au niveau européen devra être solutionnée
une question majeure : quel avenir pour l’euro ?
 

L’inflation qui démarrera à la fin du deleveraging sera inégalement vigoureuse entre les différents pays de la zone. Nul doute qu’elle sera plus faible en Allemagne, pays qui à lui seul assure l’essentiel des exportations européennes, tandis que d’autres connaissent des déficits commerciaux abyssaux. S’agissant du couple franco-allemand comment sérieusement penser que l’écart des soldes commerciaux (approximativement excédent de prés de 200 milliards d’euros pour l’Allemagne, et déficit de 70 milliards d’euros pour la France) ne va pas s’accroître avec l’issue inflationniste de la crise ?

Cette issue va correspondre à un choc asymétrique aggravant « l’eurodivergence ».
Dans les années 30, la dévaluation était une arme de guerre.
Devenue impossible dans la zone euro, le débat portera au cours des prochaines années sur le dilemme suivant : Il est certes peu pensable d’abandonner l’Euro, mais il est aussi impensable de laisser une situation qui aboutira à l’étranglement de la plupart des pays de la zone sud de l’euro. A l’issue de la crise, on ne pourra ni abandonner l’euro, ni vivre avec lui. Que faire ?  (à suivre)

Jean Claude Werrebrouck est professeur d’économie à l’université de Lille 2, dont il y a dirigé pendant de nombreuses années l’IUT puis l’Institut du Management de la Distribution. Il organise régulièrement des séminaires de réflexion pour un public de cadres et dirigeants du secteur médico-social

Sur ContreInfo
http://goudouly.over-blog.com/article-26674953.html

Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël


Qui est responsable de la crise ?
The Guardian aurait identifié
les 25 principaux responsables... 

MOSCOU, 26 janvier - RIA Novosti. Le quotidien britannique The Guardian a publié lundi une liste de 25 personnalités, responsables, selon le journal, de l'actuelle crise financière dans le monde.


Selon l'auteur de l'article Mme Julia Finch, l'actuelle crise financière n'est pas un désastre naturel, mais une catastrophe créée par les hommes. "Et tous nous en sommes responsables en quelque sorte", estime la journaliste.

L'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan, figure en tête de cette liste des "responsables" qui a permis de se gonfler à la bulle hypothécaire suite au bas taux d'intérêt et à une régulation insuffisante en matière de prêts que les banques octroyaient à des emprunteurs à des fins d'hypothèque.

Par ailleurs, Mme Finch a cité toute une série d'hommes politiques qui assument, selon elle, la responsabilité de la crise. On y trouve notamment l'ancien président américain Bill Clinton dont l'administration a adopté plusieurs lois permettant aux couches les plus démunies de la population d'obtenir des autorisations pour recevoir des prêts bancaires afin d'acheter des logements; George W. Bush qui, au lieu de bloquer ce processus, l'a relancé de plus belle; le premier ministre britannique Gordon Brown, qui a "mis les intérêts des financiers au-dessus de ceux des représentants de l'autre volet de l'économie, notamment des producteurs".

La liste des responsables de la crise comporte aussi d'anciens et actuels PDG des plus grands établissements financiers des Etats-Unis et de Grande-Bretagne, tels que la compagnie d'assurance American International Group Inc., les banques Goldman Sachs, Lehman Brothers, Merrill Lynch, Halifax Bank of Scotland, Royal Bank of Scotland, Bradford & Bingley, Northern Rock, Bear Stearns, Bank of England et autres.

Le journal accuse, en outre, des personnalités, telles que le financier George Soros, le milliardaire Warren Buffet et le président d'un fonds d'investissement US John Paulson "d'avoir vu arriver la crise".
http://www.leblogdemarcfievet.over-blog.com/article-27210580.html
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Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël

Sélection de liens :
"La Russie s'est déclarée très préoccupée par la croissance de la présence militaire et policière de la Géorgie, ainsi que par ses provocations de plus en plus fréquentes dans les zones attenantes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, ce qui nécessite une attention particulière de la part de l'ONU et des autres organisations internationales, présentes dans la région", stipule le document de la diplomatie russe. http://fr.rian.ru/world/20090123/119774356.html

  • pluie de plomb sur gaza, par israël shamir
  • les étranges priorités d'obama(suite)
  • tramway de jerusalem : veolia sanctionné en suède

   Tbilissi refuse d'accueillir des inspecteurs: conséquences politiques.


Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël

Tsahal, Israël, dans toute leur horreur
Moussa Samouni, 19 ans, raconte : “Lors de l’offensive terrestre le 4 janvier, les hélicoptères ont déposé les parachutistes sur les toits. Ensuite, ils ont fait sortir tout le monde et nous ont rassemblés dans un bâtiment. Nous étions près de 120 personnes. Nous sommes restés toute la nuit. Il y avait des explosions, des coups de feu. C’était la panique totale. Les enfants pleuraient. Il faisait froid. Nous avons ouvert la porte pour aller chercher du bois. Mon père était dans la rue, mort. Les soldats nous ont ordonné de rentrer. Puis il y a eu un bombardement et ensuite un deuxième et après les obus sont tombés sur le toit. Vingt-deux personnes sont mortes
Trois jours d’interrogatoire. “Les soldats nous ont accusés d’être du Hamas. Ils nous ont tapé dessus. Je leur ai dit : Tuez-moi si vous pensez que je suis du Hamas. Ils ont mis des grenades dans les poches de mon oncle et derrière moi, et menaçaient de les faire exploser. Mon oncle préférait mourir par balles, a-t-il dit. Ils ont voulu nous brûler et ont mis le feu à des couvertures. On va vous faire sauter la tête , disaient-ils.” Le 7 janvier au matin, tous deux ont finalement été libérés. Les soldats leur ont intimé l’ordre de ne pas dire un mot et leur ont donné des drapeaux blancs.
Dans l’une des rares maisons restées debout, les murs sont couverts d’inscriptions tracées à la craie. “La place de l’Arabe est sous terre”; “Si vous êtes un vrai Givati (unité d’élite), vous devez tuer les Arabes”. “Jérusalem-Est pour Israël”.  (extraits)

http://socio13.wordpress.com/2009/01/23/a-gaza-des-habitants-racontent-lacharnement-de-larmee-israelienne-sur-des-civils/

http://www.dailymotion.com/video/x84yix_oradoursurgaza-une-rescape-de-zeito_news

Témoignage d'une survivante d'Ouradour-sur-Gaza : poignant, à voir ! Vidéo

  • Que doit faire Obama face à la crise? - Lyndon LaRouche
  • Sabotages Sncf : Enfin la vidéo ! ! !
  • Sarkozy impose le nouvel ordre mondial
  • A propos des plaintes contre les dirigeants israéliens
  • Théorie du complotisme
  • Les faits rapportés par Jeff Halper sur le "système de pacification globale" sont terrifiants
  • Comme en France, les contribuables anglais payent des milliards pour sauver leurs banques.
  • La carte de la création du monde
  • « Un truc de malade » , Abd Al Malik, ou la pétainisation du slam
  • Bonus Pour les dirigeant des Grandes Banques Française ?

liste complète


  • A Gaza, des habitants racontent l’acharnement de l’armée israélienne sur des civils
  • Le pape réintègre les intégristes… Ce n’est que de la politique et la plus réactionnaire qui soit…
  • Six millions de Juifs n’ont pas été exterminés pour qu’Israël massacre les Palestiniens.par Schlomoh ben Jacov
  • Un islamisme ouvert sur sa gauche : l’émergence d’un nouveau tiers-mondisme arabe ? Nicolas Dot Pouillard
  • Proche-Orient : le rôle médiateur des Etats-Unis en question par bertrand badie


Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël
Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël

Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël
Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël


Gandhi et la création d'un
Etat pour les Juifs :
Le 26 novembre 1938, Gandhi écrit

  « Toute ma sympathie est acquise aux Juifs. J’ai connu certains d’entre eux, d’une manière très intime, en Afrique du Sud, et certains d’entre eux sont devenus des amis pour la vie. Grâce à ces amis, j’ai pu mieux connaître la persécution à laquelle ils ont été soumis depuis la lointaine histoire. Ils ont été, en quelque sorte, les intouchables de la Chrétienté. La similarité entre le traitement que les Chrétiens leur ont infligé et celui que les Hindous infligent aux Intouchables est frappante. Un jugement de nature religieuse a été invoqué dans les deux cas pour justifier les traitements inhumains qui ont été infligés aux uns comme aux autres. A part les amitiés qu’il m’a été donné de nouer avec certains d’entre eux, ma sympathie pour les Juifs ressortit donc à des raisons de caractère universel.

  Mais ma sympathie ne me rend pas sourd aux exigences de la justice. L’appel à un foyer national pour les Juifs ne me séduit guère. La légitimité en est recherchée dans la Bible et dans la ténacité dont les Juifs ont depuis tout temps fait preuve dans la formulation de leur attachement à un retour en Palestine. Pourquoi ne pourraient-ils pas, comme les autres peuples sur Terre, faire de cette contrée leur pays où naître et où gagner sa vie ? La Palestine appartient aux Arabes de la manière dont l’Angleterre appartient aux Anglais ou la France aux Français. Il serait injuste et inhumain d’imposer une domination par les Juifs aux Arabes. Ce qui se passe en Palestine, de nos jours, ne saurait être justifié au nom d’un quelconque code moral de conduite. Les mandats n’ont pas d’autre justification que la dernière guerre mondiale (la Première, NdT). Ce serait à n’en pas douter un crime contre l’humanité de contraindre ces Arabes, si justement fiers, à ce que la Palestine soit restituée aux Juifs en tant que leur foyer national, que ce soit partiellement, ou en totalité. »

En 1947, l’Inde votera contre la résolution 181.

Article écrit par admin, le 26 janvier 2009
http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/?p=1783


Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël
http://r-sistons.over-blog.com/article-26203333.html
Reçu :

Merci de faire circuler cette pétition
pour l'interdiction (ban en anglais)
du mercure en dentisterie:

http://www.petitiononline.com/mod_perl/signed.cgi?mercury 


Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël

France - Cuba et
le Temps des Cerises vous invitent

Vendredi 30 janvier à 18h30
à la Maison fraternelle
37 rue Tournefort
75005 Paris


Présentation du livre :

Cuba : 50 ans de révolution.

Hasta la victoria siempre ! par Hernando Calvo Ospina, journaliste et écrivain
qui en a assuré la coordination
.


http://cbparis.free.fr/


Le   Président   Lula
appuie la possible réelection
de Hugo Chavez

http://cbparis.free.fr/



Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël

 

 

PAGE SPECIALE...GREVE du

29 JANVIER 2009

POUR TOUT SAVOIR...

...CONSULTEZ ICI !!


Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël





Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël











http://kropotkine.jimdo.com/

...votre forum d'informations, de documentations et d'échanges en toute liberté !

  • Le capitalisme domine la planète... système inique avec ses injustices et ses conséquences désastreuses sur l'environnement.
  • Ici vous trouverez un lieu d'échanges (infos, opinions, liens, etc.) et de débats.
  • Ce site ne représente aucun parti ou mouvement en particuliers : il est ouvert aux anticapitalistes de toutes tendances dans un esprit pluraliste, sans sectarisme et sans dogmatisme.  



Qui est responsable de la crise ? Quelle évolution ? Gandhi et Israël

http://www.rue89.com/2009/01/23/la-guadeloupe-paralysee-par-la-greve-generale 
(témoignages)

Grève générale
en Guadeloupe
"contre la vie chère"


La Guadeloupe entame dimanche son 6ème jour de paralysie suite au mouvement lancé par le "Lyannaj kont pwofitasyon". L’archipel est au ralenti, tous les secteurs sont quasiment bloqués, dans l’attente d’un accord entre les grévistes, les élus, les socioprofessionnels et les autorités de l’Etat.

RFO Guadeloupe 25/01/2009

http://guadeloupe.rfo.fr/article865.html

>>>  LIRE LA PLATEFORME des REVENDICATIONS


http://www.lepost.fr/article/2009/01/23/1398050_video-guadeloupe-greve-generale.html 


   APPEL DE L’UGTG AU MOUVEMENT OUVRIER
ET DEMOCATIQUE INTERNATIONAL

              Chers camarades, Chers amis,

Le pouvoir colonial français s’apprête à réprimer les travailleurs, la jeunesse, le peuple de Guadeloupe avec leurs organisations.

A l’appel de 47 organisations syndicales, politiques, d’associations de consommateurs, d’associations populaires et culturelles un mouvement de grève générale a commencé le 20 janvier 2009, exprimant ainsi le mécontentement général des masses laborieuses, un ras le bol général contre les souffrances auxquelles elles sont confrontées.

C’est ainsi qu’une manifestation à rassembler plus de 25 000 personnes dans les rues de Pointe à Pitre( Ville principale du pays).
Dans la plate-forme de revendications adressée au patronat, aux élus, au représentant de l’Etat, les travailleurs et le peuple demandent, en autres :

-   le relèvement immédiat et conséquent des salaires, du minima vieillesse, des minima sociaux. Sachez qu’en Guadeloupe plus de 100 000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté sur une population d’environ 450 000 habitants.
-   la défense et la création d’emplois, la formation notamment pour la jeunesse.
-   la défense et le développement de la production.
-   la  défense et l’amélioration du droit et des libertés syndicales.
-   la baisse des loyers

Les patrons et les élus, au nom de la crise, ont déjà manifesté leur volonté de ne pas satisfaire ces revendications avant même d’ouvrir les négociations.

Ils demandent aux travailleurs « d’être raisonnables, de rependre le travail »

Le patronat s’apprête à lockouter en pensant affamer la population pour créer des affrontements et demander au pouvoir colonial de réprimer. C’est ainsi que plusieurs centaines de forces de répression sont arrivés en Guadeloupe il y a quelque jours, armés jusqu’aux dents.

 

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