Plus personne, de nos jours, n'oserai remettre en cause l'abolition de
la peine de mort.
En revoyant, hier soir sur Arte, l'excellent film de José Giovanni, "Deux hommes dans la ville", servi par la prestation magistrale de Jean Gabin et Alain Delon, je n'imagine même pas ce
qu'était à l'époque la peine de mort. Peine capitale, comme on l'appelait, mais peine effroyable et inhumaine surtout.
Comment pouvait-on penser que la mort pouvait venger la mort ? Et comment des jurés pouvaient décider du droit de vie ou de mort d'une seule personne ? Personne ne peut décider ça.
Ce soir, France 2 diffuse, à 20h35, la première partie de "l'abolition", téléfilm retraçant le
combat de Robert Badinter (joué par Charles Berling) pour l'abolition de la peine de mort. Gageons que ce "morceau" d'Histoire pas si lointain, porté sur le petit
écran, permettra de comprendre comment la France s'est rangée du côté des pays un peu plus civilisés que d'autres. Et espérons que de l'autre côté de l'Atlantique cette Histoire aura un
début d'écho ...