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Kwatta

Publié le 02 février 2009 par Cyrilboyer


Parmi les manifestations du cosmopolitisme alimentaire du Luxembourg, je teste depuis deux jours un nouveau produit, belge jusqu’au bout du carton d’emballage, les vermicelles au chocolat Kwatta. Je soupçonne ma femme de profiter de notre petite, qui commence à découvrir les joies d’une nourriture variée, pour replonger dans son enfance d’outre Ardennes et les madeleines de Proust du plat pays.
Le Kwatta a plusieurs intérêt, si l’on veut bien se donner la peine de ne pas se laisser rebuter par son aspect de petites crottes de souris :
  • Par rapport au cacao saupoudré sur les tartines de beurre, il évite le petit nuage de poussière chocolatée qui fait éternuer la bouche pleine. Ce qui n’est pas la meilleure façon de commencer la journée pour la personne assise en face de vous.
  • Par rapport au Nutella, il a l’avantage de ne pas contenir de noisettes, ce qui est mieux pour les tout petits. Et, surtout, il ne peut pas être la cause des premières disputes d’un couple, grâce à son petit bec verseur. Vous ne voyez pas ce dont je veux parler ? Mais si, après cette première nuit torride, le moment du petit déjeuner venu, vous vous apercevez que cette femme que vous croyiez parfaite utilise le même couteau pour le beurre et pour le Nutella. Horreur. Ou, pire, plonge sans vergogne le dit couteau (ou la cuillère, je sais qu’en France certains ont cette curieuse habitude), bien profondément, en plein milieu du pot, avant d’essuyer l’excédent sur le rebord, ce qui donne naissance à des concrétions qui présenteront certainement un intérêt géologique dans 30 millions d’années mais qui en demeureront néanmoins peu appétissantes dans les jours qui vont suivre.
  • Par rapport à la barre de chocolat, il a l’avantage de ne pas nécessiter de dentition trop aboutie. Et il peut être dosé au gramme près (voire au dixième de gramme près vu la taille du vermicelle)

Ceci dit, j’émettrai tout de même un petit bémol : c’est un peu le polystyrène expansé du chocolat. Une fois que tu as fini ta tartine, tu retrouves des vermicelles sous la table de la cuisine, dans les plis de ton pantalon, sous les semelles de tes chaussons, dans tes chaussettes, et jusque dans la voiture.


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