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Dr House : 5.10 Let them eat cake

Publié le 03 février 2009 par Tao

olivia wildeQuatre intrigues, c’est ce qui nous est proposé dans cet épisode de la saison 5 de House, c’est peut être un record quand on se souvient de la saison 1 à intrigue unique centrée sur le malade du jour. Tout cela n’empêche pas l’épisode d’être très moyen malgré les moyens mis en œuvre.

Tout est dans le titre concernant la patiente du jour, une ex grosse devenue gourou des régimes pour obèses et qui, ironie du sort, doit se remettre à manger de gros gâteaux pour se soigner. Ce n’est pas bien intéressant même si on essaye d’opposer beauté physique et bonne santé. Ainsi quand elle était grosse, la patiente mangeait beaucoup de sucre et donc d’auto médicamentait tout seule, maintenant qu’elle est mince, elle ne mange plus de sucre et tombe malade. La patiente choisit néanmoins la solution médicamenteuse afin de rester mince, comme quoi les gens sont près à tout pour le paraître. Oui, bof pas terrible.

A peine mieux pour Kutner et Taub qui pour tromper l’ennuie font du diagnostic sur Internet dans le dos de House et tuent leur patiente à la dégaine de prostituée. Certes l’intrigue vaut avant tout pour sa conclusion où l’on voit House ressusciter la morte sous les yeux terrifiés des deux zigotos. Une petite blague potache de House assez marrante. Impossible qu’échapper à House, c’est ce que nous dit la conclusion. Dommage d’en rester là, ça aurait pu continuer et donner enfin une vraie intrigue à Kutner.

Foreman et Thirteen continuent leur romance à deux euros sous fond de Huntington. Après 13 la martyre du précédent épisode, on retrouve le personnage dans une intrigue touchante à la fois face à son passé et à son avenir alors qu’elle commence les tests cliniques supervisés par Monsieur je ne rigole jamais. On nous montre cette fois ce qu’est vraiment la maladie d’Huntington avec les gestes désarticulés et j’ai trouvé cela à la fois dérangeant et instructif. On nous montre la maladie telle qu’elle est, ça m’a fait mal au cœur. Les courts flashbacks étaient bien vus et la jeune actrice ressemblait assez à Olivia Wilde pour y croire. On insiste aussi sur son sentiment de culpabilité vis-à-vis de la haine qu’elle avait envers sa mère. Mais à l’époque, elle était seulement une enfant qui ne comprenait pas à l’époque et on ne peut pas vraiment lui en vouloir. On amorce néanmoins doucement le rapprochement entre les deux personnages, ça me sort par les yeux mais ça semble inévitable. Tous les personnages fonctionnent finalement par binôme à l’exception de Wilson désespérément seul depuis la mort de Amber.

Je terminerai avec ce que j’appellerai la guerre des bureaux, même si je ne me souvenais pas que le bureau de Cuddy ait été à ce point dévasté durant la prise d’otage. Aurai-je loupé l’épisode de la tornade ? N’importe, j’ai trouvé cette partie en tout point excellente. Cuddy n’ayant plus de bureau, elle décide de squatter celui de House et chaque confrontation est particulièrement jouissive, d’autant plus que Lisa Edelstein n’a quasiment plus besoin de porter de chemisier tellement elle exhibe sa poitrine. House et Cuddy manquent à nouveau de s’embrasser mais c’est sans compter sur House trouvant toujours la réplique blessante au bon moment. Il se rachète malgré tout grâce à un joli geste en ramenant le vieux bureau de Cuddy. La belle est touchée, prête à baisser sa garde et sa culotte (si elle en a une). Mais il est encore bien trop tôt donc on rajoute un obstacle facile en la présence de la morte. Cuddy est déçue, mais le jeu continuera entre eux et c’est cela qui compte finalement. Au moment où ils s’embrasseront pour de bon, on sait très bien que le charme sera rompu entre eux donc autant continuer ses allers-retours incessants, c’est tellement plus drôle.

Conclusion : La série s’appelle House et donc quand le rôle titre est là, ça fonctionne. Quand il n’est pas là, ça roule déjà beaucoup moins. Ainsi on s’ennuie avec les discussions entre Kutner et Taub et les regards moralisateurs de Foreman n’arrangent rien. Heureusement Cuddy et House sont là pour redonner un peu de couleur à un épisode qui en a bien besoin. Le point positif général est de voir la structure de la série évoluer. On aurait pu en reste aux éternelles intrigue maladie/ patient comme en saison 1 mais la série se remet constamment en question même si on ne présente pas toujours des intrigues excellentes, là série ose et c’est ce qui compte.



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