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Friday night lights : 2.04 Backfire

Publié le 08 février 2009 par Tao
buddy garrity, friday night lightsOn retrouve avec cet épisode le Friday night lights que j’aime. Des intrigues fortes, de l’émotion. Je commence à être rassuré. On nous plonge directement dans l’action avec une scène de match magnifiquement filmée. Si on la voyait de façon indépendante, on dirait une scène de match réel et j’ai vraiment été impressionné. Le match est par contre perdu par les Panthers, cela arrive à point pour Buddy Garrity afin d’incriminer le coach McGregor et le renvoyer comme un mal propre. J’ai trouvé la décision assez dure mais tout ce que dit Buddy étaye sa décision. Cela nous montre la dure loi du sport où l’entraîneur est souvent le fusible qui saute en cas de problème. Eric peut ainsi revenir à la tête de l’équipe de Dillon, il est accueilli avec un certain enthousiasme par les joueurs sans pour autant être traité en héros providentiel. Il ne résout d’ailleurs pas non plus les problèmes dans sa famille mais on sent que Tami et Julie sont soulagées par ce retour. Il est le cœur même de la famille Taylor et son éloignement le prouve encore plus. Cela dit je ne pense pas que l’on a fini avec les conneries de Julie même si elle rompt avec son suédois ni avec McGregor. Quelque chose me dit qu’on va le retrouver tôt ou tard. J’ai beaucoup aimé ses au revoir à Eric disant qu’il a lui aussi une famille. C’est quelque chose que l’on avait toujours zappé et qui est utilisé au bon moment. C’est un détail que Buddy n’avait sans doute pas mis dans son équation pour faire revenir son ami dans l’équipe.

J’avais peur de voir l’intrigue de l’opération de Jason tourner au grand n’importe quoi où l’on l’aurait vu remarcher. Mais la série évite les piéges pour nous montrer combien Jason est aveuglé par son désir de remarcher un jour. C’est normal et c’est le rêve de toutes les personnes dans sa situation mais il en perd complètement le contact avec la réalité. Ainsi, il veut se faire opérer à l’étranger, dans des conditions peu sûres et qui plus est se faire injecter ses cellules souches de requins. Pour couronner le tout, le médecin a l’air assez douteux. Certes cela fait un peu cliché mais cela est bien mis en scène. Heureusement pour Jason, il peut compter sur Riggins qui se rend compte que son ami va dans le mur. Intelligemment il appelle Lyla car il sait qu’elle est la seule personne pouvant faire entendre raison à Street. Une bonne manière de réunir le trio mais cela n’est pas fait de façon gratuite. Du moins c’est ce que l’on verra lors de l’épisode suivant.

A Dillon, Lyla a ses propres ennuies et aide un jeune délinquant sorti de prison. Buddy m’a beaucoup fait rire car il engage le mec uniquement pour gagner des points auprès de sa fille avec qui il est en froid depuis le divorce. J’ai bien ri aussi entre la mère et la fille jouant à qui sera la plus chrétienne des deux. Comme quoi même chez les chrétiens il y a une certaine vanité. La route paradis n’est visiblement pas pavé d’or. Maintenant que va t’on faire avec cette intrigue ? Une petite romance avec un nouveau bad boy pour Lyla ? Je trouve cela assez moyen mais le délinquant semble sympathique et son histoire nous montre une autre facette du rêve américain.

Je commence à bien aimer l’intrigue du meurtre et la culpabilité rongeant Landry est vraiment bien retranscrite. Tyra semble elle plus apeurée par l’idée d’être prise. Evidemment on joue un peu facilement avec le suspense quand on retrouve le corps et la comparution de Tyra au commissariat. Pour le moment les deux amoureux ont un répit mais jusque quand ? Qui plus est, c’est le père de Landry qui a été appelé sur les lieux et pour l’instant rien ne nous dit qu’il n’a pas retrouvé la montre de son fils sur le corps.

De nombreuses intrigues restent ainsi en suspend. Et c’est une idée qui me plaît. De cette façon ça peut donner une bonne dynamique à l’épisode suivant qui s’appuiera en partie sur les intrigues développées dans cet épisode. Un épisode qui remet donc les pendules à l’heure. Et le retour du coach a Dillon est donc un symbole fort, limite emblématique. Ne criions pas victoire, mais un bon épisode est toujours bon à prendre



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