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Poser le problème des écarts de salaires dans l’entreprise

Publié le 09 février 2009 par Bernard Carlier

Poser le problème des écarts de salaires dans l’entreprise 

Xavier Bertrand : “poser le problème des écarts de salaires dans l’entreprise”  dépêche de l’AFP

Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, a posé dimanche le problème des écarts de salaires dans les entreprises, dont certains sont “extravagants”, ainsi que celui des augmentations salariales seulement pour “quelques uns”.J

ean-Christophe Verhaegen : La crise n’est-elle pas “à l’origine une crise éthique du capitalisme ?”, a demandé l’ancien ministre des Affaires sociales lors de l’émission “Le grand rendez-vous Europe 1-Aujourd’hui en France”.

 ”On a favorisé en permanence un capitalisme de spéculateurs au détriment d’un capitalisme d’entrepreneurs”.

“Il y a aujourd’hui une demande très forte pour qu’il y ait une meilleure répartition des profits, des bénéfices. L’actionnaire est important, mais c’est bien le salarié qui fait réussir aussi l’entreprise”, a-t-il fait valoir.“Il ne peut plus y avoir avoir aujourd’hui de stocks-options s’il n’y a pas un système d’intéressement et de participation pour tous les salariés”, a préconisé M. Bertrand.

“Je vais plus loin: au moment où l’on parle des questions de rémunérations, il faut aussi regarder les écarts de salaires dans les entreprises”, a-t-il dit.

“Ces écarts sont parfois complètement extravagants. C’est un sujet que je mets sur la table aujourd’hui pour la première fois”.“Pas d’augmentation de salaires pour quelques uns s’il y a a pas d’augmentation pour l’ensemble des salariés”, a poursuivi le numéro un du parti présidentiel.

“Trouvez-vous normal que certains dirigeants cherchent à s’augmenter au moment où, dans l’entreprise, les négociations salariales sont au point mort ? Ce n’est pas possible”, selon M. Bertrand. “Il y a des outils à mettre en place”.

“Dans l’après-crise, les patrons vont devoir gagner des sommes beaucoup plus raisonnables”, selon l’ex-ministre. “Il faut en finir avec ces bonus extravagants”.


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