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Préparer son arrivée

Publié le 11 février 2009 par Pierreristic

Je ne parle pas ici de préparer l’arrivée d’un poulain, joie d’éleveur que j’espère bien sur connaître un jour, mais bien ici de l’arrivée de la jument dans ma vie quotidienne.

Aujourd’hui je veille la belle de loin (environ 450 km), je prends des nouvelles par téléphone, par mail régulièrement, et j’essaie d’aller la voir une fois par mois.

A l’automne prochain elle sera là, vraiment là dans ma vie quotidienne, à quelques kilomètres de moi.

Mais que faire en attendant ?

Je ne monte plus à cheval depuis environ 6 mois, faute de temps et de moyens (je ne peux pas à la fois payer ma jument et sa pension et prendre des cours en club ou avoir une autre demi-pension), alors il faut s’entretenir !

Physiquement déjà, ne pas se laisser aller soi-même en patientant encore ces 8 mois qui nous séparent, pour ne pas « perdre » en endurance et en musculature ce que j’ai pu construire en 14 ans de pratique équestre. Alors je marche, tous les jours 3 ou 4 kilomètre, je vais nager aussi, et surtout je m’étire : un petit travail des articulations (notamment des hanches !) permet de garder la souplesse durement acquise pour avoir cette  position « dressage » que j’ai mis du temps à avoir.  Ça ne mange pas de pain au quotidien, et c’est pourtant ce qui va me permettre de ne pas chouiner de courbatures le jour où je me remettrai vraiment en selle.

Moralement, je lis, beaucoup. Des traités, des manuels pédagogiques, des articles, des forums. Je cherche les idées, les méthodes qui vont me permettre, à l’aide de mon enseignante, de construire un plan de travail équilibré pour son moral et son physique. De prendre quelques astuces, de ci, de là, comme d’utiliser à l’occasion un métronome pour travailler la cadence (mais ça, c’est pour plus tard) ! Je note dans un carnet des idées d’exercices qui seront à même de nous aider à construire notre couple.
Tout cela n’a rien d’un plan établi au millimètre, puisque tout est interchangeable à volonté en fonction de l’état, de l’humeur, du moral et de notre niveau, mais ces lignes me permettent de fixer des buts simples à atteindre dans un premier temps, et de comprendre à quoi ils nous serviront.

Et puis… je prépare son trousseau. L’expression m’a beaucoup fait rire la première fois que je l’ai utilisée, mais au final, il y a de ça. Quand mon premier cheval est décédé, j’ai donné ou vendu la plupart de mon matériel. Et puis l’arrivée de cette merveille dans ma vie m’a fait reprendre conscience que je n’avais plus rien. Alors on est parti dans les tapis de selles, les protections, le bridon (le choix du bridon, franchement, je pourrais pondre un article à raconter le temps qu’il m’aura fallut pour trouver LE bridon : avec une têtière rembourrée, le tout en cuir noir, une muserolle française épaisse mais sans fichu noseband et de belle fabrication. A pleurer je vous dis !), etc. Alors chaque mois, un petit bout de mon budget part dans ces choses, le prochain achat prévu étant une cantine. Ben oui, je n’ai plus de place chez moi et ça commence à s’éparpiller tout ça !

Préparer l’arrivée d’un cheval dans sa vie, c’est finalement beaucoup de travail !

Photo : quadcuir-boutic.com et le cheval bleu


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