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La solution: Henri Fauconnier dans “Malaisie”

Publié le 15 février 2009 par Chantalserriere

Dom.A, encore tout secoué par l’étrange épisode qu’il relate dans son dernier billet, a trouvé l’énigme bien facile et a donné la solution du premier coup. Mais  Marilène, Dominique Hasselmann et Claudialucia on abondé dans son sens sans hésiter. Jeandler et Nathalie ont gagné un lot de fidelité!

Henri Fauconnier est un écrivain français (1879-1973), connu principalement pour son roman Malaisie, qui lui valut le Prix Goncourt 1930. Introuvable. Mais apparemment réédité chez Fayard et donc…trouvable sur Price Minister

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Avant d’etre écrivain, Henri Fauconnier est un personnage haut en couleurs. Un aventurier tel qu’on les rencontrait au début du XX siecle. 10 Mars 1905. Après une escale d’un mois à Singapour, il parvient à faire un stage à ses frais chez un planteur de Klang (près de Kuala-Lumpur) pour y apprendre le métier et les deux langues indispensables en Malaisie, le malais et le tamil. Il obtiendra une concession de 600 hectares et s’installera à Rantau Panjang au début de 1906 où il fait construire sa première « Maison des Palmes ». Fauconnier aime tout, les gens, les lieux, les paysages, son énorme travail, le climat, sa vie et la vie. Et tout lui réussit. Sa mère mobilise pour lui les fonds russes destinés à « doter » ses jeunes sœurs. Grâce à ces 20.000 francs, et aux fonds que son ami Jacques met dans ses affaires, la plantation va de l’avant et il en devient le principal propriétaire. En 1908, il fonde à Bruxelles la « Plantation Fauconnier & Posth », avec l’aide financière d’un banquier belge Adrien Hallet. Il a converti tout ce qu’il avait en actions et en parts de fondateur. Des amis de Charente l’ont rejoint et l’aident à étendre ses plantations. La fortune lui arrive alors, avec le doublement du prix du caoutchouc en deux ans et le triplement de la valeur de ses actions dans la seule année 1910. Fauconnier est alors Directeur général des plantations du groupe Hallet en Extrême-Orient (Sumatra, Java, Indochine et Malaisie). En 1911, sur une idée d’Hallet, il envoie de Sumatra en Malaisie quelques sacs de graines de palmiers à huile (Elaeis Guineensis) qui seront à l’origine des immenses plantations de la Malaisie.

Le succès populaire et d’estime de Malaisie (édité chez Stock) est considérable et la presse lui est très favorable, même avant l’attribution du prix.

(d’apres wikipedia)

Il n’est pas étonnant que Paulhan, passionné de culture malgache, se soit montré enthousiaste à la lecture de “Malaisie” qui entrait avec finesse dans la découverte de la culture malaise. En effet, le rapprochement entre ces deux peuples avait été effectué dès le début du 17e siècle par les navigateurs qui circulaient en caravelles et croisaient des bateaux “malais” de plus grande envergure. Ils avaient constaté que les Malgaches parlaient une langue voisine de celle des Malais. Pierre Vérin dans son livre référence “Madagascar’ argumente cette filiation.

Très émouvant en tout cas de découvrir dans les gestes quotidiens malais, les mêmes attitudes qu’à Madagascar. Comme celui de traverser un groupe, en se penchant, le bras plié en avant. Ou encore de retrouver le souvenir des silhouettes aux toits pointus des maisons de pêcheurs, ou enfin la forme des chars à boeufs…

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