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Silence, on vaccine - Un documentaire qui ferait grand bruit

Publié le 25 janvier 2009 par Nusquama

via Radio canada

L'affiche du documentaire Silence, on vaccine

L’affiche du documentaire Silence, on vaccine

La nouvelle production de la réalisatrice Lina B. Moreco sort en salle le vendredi 30 janvier à Montréal et à Sherbrooke, mais il suscite une polémique depuis un certain temps déjà dans les locaux de l’Office national du film.

Le documentaire Silence, on vaccine relance le débat sur la vaccination et les enfants atteints de diverses formes d’autisme.

Le documentaire devait sortir en 2008, mais Radio-Canada.ca a appris que la direction de l’ONF en avait alors retenu temporairement la diffusion, afin d’obtenir certaines concessions de la part de la réalisatrice.

Silence, on vaccine présente des témoignages crève-coeur de parents convaincus que les vaccins ont rendu leurs enfants malades. Au Québec, les enfants de moins de 6 ans reçoivent aujourd’hui deux fois plus de vaccins qu’il y a 25 ans.

Si des parents et certains médecins pensent que les vaccins peuvent causer des effets secondaires importants comme l’autisme, la direction de la santé publique du Québec continue de défendre ses campagnes de vaccination.

La plupart des médecins sont favorables à la vaccination, mais la réalisatrice donne surtout la parole à ceux qui la contestent, comme le docteur Claude Béraud, un hépatologue français.

« L’exemple de la vaccination en France sera pris plus tard dans les écoles de santé publique comme un exemple de ce qu’il ne faut pas faire », soutient le docteur Béraud dans le documentaire de l’ONF.

Ce n’est pas la première fois qu’on montre du doigt le mercure et l’aluminium en d’infimes quantités dans certains vaccins, notamment comme agent de conservation. Le docteur Robert Nataf du Laboratoire Philippe Auguste à Paris a trouvé, dans l’urine des enfants autistes, de la porphyrine, une substance montrant la présence de mercure.

« Nous avons dosé dans l’urine des enfants autistiques des porphyrines et nous avons montré qu’elles étaient élevées. Pas toutes les porphyrines, mais celles liées au mercure », explique le docteur Nataf.

Aucun argument convaincant

Le docteur Horacio Arruda, directeur de la Protection de la santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, a vu le documentaire et n’a trouvé aucun argument convaincant.

« Ce qui est dit dans ce film-là, ce sont des hypothèses soulevées depuis plus de dix ans et depuis, il y a plus d’une vingtaine d’études épidémiologiques avec beaucoup de patients dans plusieurs pays qui ont complètement éliminé ces hypothèses », affirme le docteur Arruda.

Lina B. Moreco

Lina B. Moreco

La réalisatrice Lina B. Moreco réagit en disant que la monographie de plusieurs vaccins contient déjà des avertissements sur les effets secondaires.

« Il faut cesser de l’ignorer et se mettre la tête dans le sable. Et au contraire, développer des protocoles pour prendre en charge les personnes qui arrivent chez le médecin et disent, j’allais bien et depuis que j’ai reçu le vaccin, je suis malade », conclut Mme Moreco.

audio-vidéo

Benoît Giasson décrit le documentaire Silence, on vaccine.


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