Depuis hier, Lycos Europe a mis fin à ses activités. Le site lycos.fr est encore accessible pendant quelques heures ou quelques jours, dans l’attente d’un éventuel repreneur du nom de domaine, qui n’a à ce jour pas été trouvé.
La disparition d’un dinosaure du web
Pionnier d’internet, Lycos, filiale de Bertelsmann, avait 11 ans. Ses activités avaient démarré en 1997, l’ère jurassique d’Internet. Nous n’en sommes encore qu’au paléolithique de ce que deviendra Internet, mais un des derniers dinosaures vient de disparaître. La page est tournée, confirmant la suprématie de Google, qui détient plus de 91% de parts de marchés en France.
Des adresses mails perdues !
Une question est également posée : avec Lycos, ce sont d’autres noms de domaines qui disparaissent également, comme caramail, son service de messagerie leader. Certains internautes risquent donc de voir leur adresse mail disparaitre. La confiance envers des opérateurs (souvent gratuits) se pose à nouveau : faut-il faire confiance au ‘clouding’ ( laisser ses données sur le serveur d’un tiers, sans savoir où) ? La défaillance de Lycos démontre, s’il en était besoin, qu’il faut conserver une sauvegarde de ses données dans deux endroits (ou serveurs) distincts. Et que le ’tout gratuit’ sur le web ne trouve pas toujours un modèle économique viable.
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