Avant toute chose ceci n’est ni un billet sponsorisé ni une invite à la consommation de stupéfiants, mais juste la conclusion d’une étrange étude menée en Grande Bretagne.
Des chercheurs anglais, mandatés par l’Advisory Council on the Misuse of Drugs (ACMD) viennent de passer à la loupe plus d’une centaine d’études portant sur les effets à long terme de la consommation de cette drogue.
Il en ressort que l’ecstasy causerait des troubles de la mémoire ainsi que de l’attention et des dépressions à long terme sans toute fois que le quotidien n’en soit affecté.
Cependant le professeur Ben Amar chargé de cours à l’université de Montréal pondère cette analyse et recommande la plus grande prudence, car la toxicité de cette drogue a été démontrée chez l’animal, les troubles neurologiques plus ou moins sévères pouvant apparaitre des années plus tard. Cependant à ce jour, aucune étude attestant de la chose sur les humains ne vont dans ce sens.
L’AMCD entend recommander au gouvernement le changement de classification de l’ecstasy la rétrogradant de la classe A -celle de l’héroïne ou la cocaïne- à la classe B avec le cannabis.
«Danger pour danger, il n’y a pas vraiment de différence entre l’équitation et l’ecstasy », a écrit le président de l’ACMD, David Nutt, dans le Journal of Psychopharmacology. L’équitation cause 100 décès par année en Grande-Bretagne, contre 10 pour l’ecstasy, a-t-il souligné.
Photo la bulle sonore