Voici un florilège de propos que j’ai entendus à l’université lors de mon cursus LMD (licence-master-doctorat) de lettres modernes :
Une étudiante, à propos d’un mot du vocabulaire (courant) : « Tu l’écris comment? », exemple souvent réitéré.
Autre étudiante : « Je n’ai rien lu de Patrick Modiano, de toute façon c’est pas ma génération ». À ce moment-là j’ai pensé que je lisais Proust et qu’il n’était pas non plus de ma génération …
Votre serviteur à une (jolie et) remarquable étudiante d’origine réunionnaise : « « Qu’est-ce que ça veut dire “didascalies” ? ». Elle m’explique.
Autre étudiante, (je lui expose pourquoi j’ai repris des études) : « Vous avez décidé de finir comme ça » ; moi : « de finir !!!, vous plaisantez? ».
Autre étudiante, question : « Est-ce que vous avez lu Balzac ? » ; « Non, je n’ai lu aucun livre de lui ».
Un professeur (excellent) spécialiste du XVIIe : « Le grand amour de ma vie c’est Pascal ».
Une étudiante luxembourgeoise : « Les étudiants français, ils ne m’adressent la parole que quand ils ont besoin que je leur rende service ».
Autre professeur : « Si Sarkozy gagne la présidentielle je quitte la France ». Aux dernières nouvelles il est toujours à Montpellier ; il vaut mieux, on aura besoin de tout le monde pour combattre le régime.
Votre serviteur (à lui-même, voix intérieure) : « Pince-toi, Michel, tu te rends compte : tu es en cours de licence de lettres ».
À compléter …