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Paradossi di mozzarella

Publié le 20 février 2009 par [email protected]

Deux jolis paradoxes sur la mozzarella…

Tout d’abord, je me souvenais avoir vu le 17 août 2008 sur M6 un reportage de l’émission Capital (les inédits de l’été : du soleil dans vos assiettes) consacré à ce nouvel or blanc made in Italie. En effet, la mozzarella est de plus en plus prisée dans les restaurants du monde entier et dorénavant un des fromages les plus consommés en France. Début 2008, le scandale éclate : soixante-six élevages de bufflonnes ont été placés sous séquestre provisoire, pour une teneur en dioxine dans le lait dépassant les normes admises. Les semaines suivantes quatre-vingt-trois autres élevages de bufflonnes sont placés sous surveillance. Les journalistes nous emmènent donc constater le désastre écologique omniprésent dans les rues napolitaines, c’est-à-dire l’amoncellement inimaginable de déchets dans tous les coins de la ville, et jusque dans l’eau où la pollution tue les tortues. Nous sommes donc ensuite conviés à nous rendre dans une des rares décharges de la ville (en plein air évidemment), celle-ci installée en périphérie de Naples, juste à côté des élevages de bufflonnes dont le lait sert à la production de mozzarella. Ne nous attardons par sur les propriétés chimiques de la dioxine, poison extrêmement toxique pour l’Homme au dessus d’un certain seuil ; vous trouverez des informations sur ses conditions de formation sur Wikipédia. Quoiqu’il en soit, dans ces décharges où les rayons du soleil pénètrent en masse toute la journée dans cette région chaude de l’Italie, la dioxine se forme très vite du fait de la présence de plastiques dans un milieux alcalin. Et, ironie du sort, les journalistes braquent la caméra sur un endroit de la décharge essentiellement constitué de…. centaines d’emballages en plastique de mozzarella ! En effet, ce sont ces emballages de mozzarella qui vont grandement contribuer à la pollution des sols, donc à la contamination du lait de bufflonnes, donc à la toxicité de la mozzarella produite en ces régions !

Deuxième paradoxe, n’est producteur de mozzarella qui ne regarde pas la météo tous les jours : la vente de mozzarella est liée aux conditions météorologiques : on achète beaucoup plus de mozzarella en été, lorsqu’il fait chaud, qu’en hiver. Nous précise d’ailleurs un directeur de l’usine de production : “la mozzarella apporte de la fraicheur dans les assiettes”.
Seulement, voilà qu’en réfléchissant, personnellement, je mange sûrement bien plus de mozzarella en hiver qu’en été. Pourquoi ? La raison est simple : en manger en hiver me rappelle la fraîcheur des assiettes l’été et le ravissement des papilles sous le soleil. J’en mange donc plus l’été et c’est pour cela que j’en mange plus l’hiver… En réalité, il s’agit d’un paradoxe uniquement apparent : la solution est bien d’en manger autant en été qu’en hiver.

Mozzarella

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