[Absence]

13.12.08

La lumière bleuté de l’hiver s’infiltre dans l’appartement, son opacité imparfaite se mari aux ombres et les miroirs accentues sa profondeur glauque, je suis latente dans cette espace contiguë où l’air glacial danse avec les ombres. Assoiffé par mes ébats, je me confonds dans cet univers sordide, la solitude m’ébranle à nouveau, complaisante à ma frénésie moral, et à un surplus de réflexion. La peur me guète, l’envie me lie, et ce regain cynique et harassé est porté à son paroxysme. J’ouvre les yeux, je déambule, une présence me manque, un parfum embaume les draps, estompé par l’obturation qui m’empêche de respirer depuis deux semaines, mais il est là. M* est partie, se soir je serais seule, dans ce cloître et une seule envie subsiste que vais-je pouvoir créer pour exprimer ce que je ressent, pour donner forme à cette chose impalpable qu’on appel l’absence ?