Magazine Cinéma

Bellamy

Par Giuglio
bellamy.jpg
Réalisé par Claude Chabrol
Avec Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Jacques Gamblin
Film français.
Genre : Policier, Drame, Thriller
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2009
Distribué par TFM Distribution

Synopsis:
Comme chaque année à la belle saison, le commissaire Paul Bellamy vient séjourner à Nîmes dans la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au bout du monde...

Paul ne peut se passer de Françoise, mais il déteste les voyages.

Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée inopinée de Jacques son demi-frère, aventurier au petit pied, porté sur la bouteille ; et l'apparition d'un homme aux abois qui lui réclame sa protection.

Dans son désir empathique d'aider les uns et les autres, si possible en restant sur place, Paul leur consacrera son temps et ses efforts. Sa curiosité naturelle à enquêter y trouvera son compte.

Sa position de frère aîné lui donnera davantage de fil à retordre...

L'homme aux abois dont Paul va s'occuper, c'est Noël Gentil, un quadragénaire effrayé qui se terre dans un motel des faubourgs.

Endetté jusqu'au cou, dans l'impossibilité de payer les crédits de la maison où vit son épouse, il se ronge de ne pouvoir honorer la promesse faite à sa maîtresse de l'emmener au bout du monde.

Noël Gentil craint la police. Il craint de se montrer. Il craint d'avoir tué. Qui ? Il ne dit pas.

Cantonné dans l'angoisse et les approximations, il intéresse Bellamy au plus haut point...

C'est une enquête en solo que Paul va mener, secondé par Françoise son épouse, que l'histoire stimule et mobilise, redonnant par la même occasion un coup de fouet à leur couple tandem dont Jacques le frère cadet, amoureux de Françoise et envieux de son frère, est horriblement jaloux...
Il est plus facile d'aider les autres que les membres de sa famille, c'est une des clés du film...


Mon avis:
Avec ce "Bellamy" la "nouvelle vague" a un sacré paquet de" "marées" de retard depuis les années soixante et beaucoup de plomb dans l'aile.
Sincères condoléances.

Chez Chabrol "les crus" sont comme le bon vin: il y a les bonnes et les mauvaises années ..(on est rendu à la piquette avec ce navet)
Depuis pas mal de temps déjà ; je trouve les films de Chabrol très décevants...

Certains se sont laissés aller à lui faire croire il y a quelques années qu'il serait notre Hitchcok Français.
Depuis on a droit régulièrement à une série de films tous plus mégalo les uns que les autres.

Cette fois on est tombé très bas malgré un casting prestigieux, on a droit à un télé-film bas de gamme.
Du sous "Derrick" des plus mauvais épisodes avec notre "Depardiou" qui se prend pour "maigret. (Gabin l'avait admirablement interprété autrefois mais avec de vrais bons scénars)
Affligeant.

L'intrigue est totalement inintéressante et toute cette histoire à laquelle je n'ai pas cru une seconde m'a inspiré un ennui profond..
J'ai failli m'endormir une bonne dizaine de fois.

Faites comme vous voulez mais à mon avis..
...plutôt à éviter..
.ou attendez que ça passe à la télé..
(approprié pour les soirs d'insomnie).

Vidéos:

Bellamy sur Comme Au Cinema


Biographies:

Claude Chabrol

chabrol.jpg
Réalisateur, Acteur, Producteur, Scénariste, Dialoguiste, Directeur artistique français
Né le 24 Juin 1930 à Paris (France)
Actuellement au cinéma dans : Bellamy, Lucifer et moi, Landru
Fils de pharmacien, Claude Chabrol tient un ciné-club dans la Creuse pendant la guerre. De retour à Paris, il suit des études de droit et de lettres, mais fréquente surtout assidument les cinémas de la ville. Il y côtoie de jeunes passionnés avec qui il participe à l'aventure des Cahiers du cinéma de 1952 à 1957, et rencontre romancier Paul Gégauff, dont l'influence le détourne de son éducation bourgeoise. Attaché de presse à la Fox, il profite d'un héritage de son épouse pour produire Le Coup du berger (1957) de Rivette et réaliser Le Beau Serge (1958), son premier long métrage. En grande partie autobiographique, ce film-clé de la Nouvelle vague, prix Jean Vigo, est un beau succès public et critique.

Le destin du cinéaste est alors lié à ceux de Gégauff, fidèle coscénariste, et de Stéphane Audran qu'il épouse en secondes noces et dirigera à 23 reprises. Remportant l'Ours d'or à Berlin en 1959 pour son deuxième opus, Les Cousins, il rencontre des succès divers avec ses films suivants : Les Bonnes Femmes (1960) et L'Oeil du malin déconcertent les spectateurs, plus séduits par Landru (1962) ou le parodique Le Tigre aime la chair fraîche. A la fin de la décennie, sa collaboration avec le producteur André Génovès lui permet de revenir à des oeuvres plus personnelles, comme La Femme infidèle, Le Boucher ou Que la bête meure (1969). Le cinéaste y règle ses comptes avec la bourgeoisie de province et ses faux-semblants à travers des récits de crimes et d'adultères.

Bénéficiant de la présence de Belmondo, le satirique Docteur Popaul est, en 1972, l'un des plus gros succès publics du réalisateur, qui tente à la même époque des incursions dans le thriller politique (Nada) et le fantastique (Alice ou la Derniere fugue). Mais Chabrol est plus à son affaire lorsqu'il adapte des romans policiers ou s'inspire de faits divers, comme pour Violette Noziere, qui, en 1978, marque le début d'une fructueuse collaboration avec Isabelle Huppert. Dans les années 80, le réalisateur tourne une série de polars aux allures de jeux de massacre, et signe ainsi, avec le concours de grands comédiens, une savoureuse galerie de portraits : Serrault en assassin méthodique dans Les Fantômes du chapelier, Poiret en inspecteur gourmet dans Poulet au vinaigre, ou encore Noiret en vedette de télé cynique dans Masques.

Par la suite, c'est pourtant avec de grands personnages de femmes que le cinéma de Chabrol trouve un nouveau souffle. Si le réalisateur offre à Marie Trintignant son plus beau rôle dans Betty (d'après Simenon, 1992), c'est Isabelle Huppert qui incarne le plus souvent ces héroïnes, tantôt victimes d'une société oppressante (Une affaire de femmes en 1988, Madame Bovary en 1991) tantôt criminelles perverses (Merci pour le chocolat) ou femme à la fois manipulatrice et manipulée (L'Ivresse du pouvoir). En 1995, La Cérémonie, adaptation d'un polar de Ruth Rendell, constitue un sommet de l'art chabrolien, entre peinture sociale et étude de cas clinique.

Le maître s'intéresse ensuite à la jeunesse, faisant appel à Benoît Magimel pour La Fleur du mal (2003), La Demoiselle d'honneur et La Fille coupée en deux, dans lequel figure aussi Ludivine Sagnier. Ignoré par les Césars mais chéri par la critique, le malicieux Chabrol est devenu au fil des ans un personnage médiatique paradoxal, affichant sur les plateaux de télévision une bonhomie qui n'a d'égale que la noirceur de ses films. En 2008, alors qu'il fête ses 50 ans de carrière, il tourne pour la première fois avec un autre monument du cinéma français, Gérard Depardieu (Bellamy).


Odile Barski
odile barsky.jpg
Scénariste
(France)
Actuellement au Cinéma dans : Bellamy
Mère d'Adrienne Pauly et de Rodolphe Pauly, Odile Barski a d'abord suivi des études de sociologie avant de devenir scénariste pour la télévision et le cinéma. Elle écrit son premier scénario en 1978 pour Violette Nozière de Claude Chabrol. Ce film marque le début d'une longue collaboration avec le réalisateur français. Odile Barski est l’auteur des scénarios de : Le Sang Des Autres (1984), Masques (1986) avec Philippe Noiret, Le Cri Du Hibou l’année suivante et Docteur M. en 1990.

Il faut attendre 1998 pour qu’Odile Barski retrouve Claude Chabrol pour Au Coeur Du Mensonge, comédie dramatique avec Sandrine Bonnaire, Jacques Gamblin et Antoine De Caunes. Elle collabore une septième fois avec le réalisateur pour L'Ivresse Du Pouvoir, inspiré de l’affaire Elf, avec Isabelle Huppert, François Berléand et Patrick Bruel.

Entre ses collaborations avec Claude Chabrol, Odile Barski a travaillé avec un certain nombre de cinéastes. En 1980, elle a écrit le scénario des films Le Coeur à L'Envers, réalisé par Franck Apprederis, Si Ma Gueule Vous Plaît... (sorti en 1981), une comédie de Michel Caputo avec Michel Galabru et Bernadette Lafont.
Odile Barski est également dialoguiste. Elle a écrit, entre autre, ceux de Sans Un Cri, de la réalisatrice Jeanne Labrune.

En plus de ses scénarios pour le grand écran, Odile Barski a écrit de nombreux scripts pour le petit écran. Dès 1978, elle rédige le scénario d’un épisode de la série « Madame le juge ». On peut également citer « Jo et Milou »(1992), de Josée Dayan, avec Florent Pagny et Jean-Claude Dreyfus, « Antoine » (1996) réalisé par Jérôme Foulon, avec Zabou Breitman et Aurélien Recoing, Zaide, Un Petit Air De Vengeance (1999) téléfilm pour lequel elle retrouve Josée Dayan, qui met en scène Jeanne Moreau, Guillaume et Julie Depardieu, Mathieu Amalric et Denis Podalydès, ou encore pour la fiction L'Affaire Dominici, avec Michel Serrault et Michel Blanc, inspiré d’un fait divers.

En plus de son travail pour le cinéma et la télévision, Odile Barski est l’auteur de plusieurs romans, dont « L’entorse », « Le Comte Thérèse » et « Et tout à coup ce rouge », paru en 2007.
Cette même année, Odile Barski est membre du jury du Festival du cinéma américain de Deauville, présidé par André Techiné.

Elle travaille sur les scénarios de Claude Chabrol en 2005 et 2008 pour les films L'Ivresse Du Pouvoir et Bellamy. Elle écrit également La Fille Du Rer pour André Téchiné en 2008.

Gérard Depardieu
depardiou.jpg

Réalisateur, Acteur, Acteur de doublage, Producteur, Producteur délégué, Producteur exécutif français
Né le 27 Décembre 1948 à Châteauroux (France)
Actuellement au cinéma dans : Bellamy, Les Enfants de Timpelbach, Diamant 13
Issu d'un milieu modeste (son père est tôlier-formeur), Gérard Depardieu grandit au milieu de cinq frères et soeurs. Après une adolescence difficile, qui le voit flirter avec la délinquance, il se découvre une passion pour le théatre lors d'un voyage à Paris. Elève de Jean-Laurent Cochet, il fait ses premiers pas au cinéma en 1970 dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard.

Gérard Depardieu est révélé en 1974 par son rôle de gentil voyou en cavale dans Les Valseuses, fable libertaire de Blier avec Patrick Dewaere et Miou-Miou. L'année suivante, le succès du thriller médical Sept morts sur ordonnance permet au comédien, jusqu'alors abonné aux rôles de loubards, de montrer l'étendue de son répertoire. Tournant avec de grands réalisateurs italiens (1900 de Bertolucci en 1976, La Dernière Femme du provocateur Ferreri), Depardieu passe avec aisance de l'univers de Marguerite Duras (Le Camion en 1977) à celui de Zidi (Inspecteur la Bavure en 1980).

Tout en poursuivant sa collaboration avec Blier, du grinçant Tenue de soirée à l'émouvant Trop belle pour toi en 1989, Gérard Depardieu devient le compagnon de route de plusieurs grands noms du cinéma d'auteur français : alter ego de Pialat, qui le fait tourner quatre fois, il obtient le Prix d'interprétation à Venise pour Police en 1985, et campe un abbé rongé par le doute dans Sous le soleil de Satan. Cobaye de l'expérimentateur Resnais dans Mon oncle d'Amérique, il trouve à la même époque des rôles d'amant passionné chez Truffaut, dans Le Dernier Métro -un succès commercial qui lui vaut un César en 1981- puis La Femme d'à côté. Il s'illustre parallèlement dans la comédie en formant un tandem gagnant avec Pierre Richard dans les buddy movie à la française de Francis Veber (La Chèvre en 1981, Les Fugitifs en 1986).

Après le succès du Retour de Martin Guerre en 1982, Gérard Depardieu incarnera plusieurs personnages historiques ou issus de classiques de la littérature française : Jean de Florette pour Berri, Rodin dans Camille Claudel, il accomplit une de ses compositions les plus mémorables dans Cyrano de Bergerac (1990) de Rappeneau -il décroche pour ce rôle un César, un prix à Cannes et une nomination à l'Oscar. S'autorisant quelques escapades américaines (Christophe Colomb de Ridley Scott) et s'offrant le luxe de tourner avec Godard (Hélas pour moi), il est également producteur à l'occasion (Décroche les étoiles) et s'essaie-même à la (co-) réalisation en 1999 avec Un pont entre deux rives.

Dans les années 2000, l'insatiable Gérard Depardieu reste plus que jamais une figure centrale du 7ème art, dont aucun territoire ne lui semble étranger : la comédie grand public (Le Placard et Tais-toi ! de Veber, la série des Astérix), le polar (36 Quai des Orfèvres en 2004, L'Instinct de mort), le drame intimiste (Aime ton père avec son fils Guillaume), la fresque à gros budget (Bon voyage, La Môme) ou même le cinéma d''animation (il prête sa voix au coq de Chicken Run). En dépit de la longévité de sa carrière, il parvient encore à surprendre critique et spectateurs, comme lorsqu'il joue un amoureux transi dans Les Temps qui changent de Téchiné, un humble artiste de baloche dans Quand J'étais chanteur (2006) ou un commissaire vulnérable (Bellamy, 2009)

Marie Bunel
marie bunel bellamy.jpg
Actrice française
Actuellement au cinéma dans : Bellamy, 3 Amis
Née à Saint-Maur des Fossés (Val-de-Marne), Marie Bunel débute au cinéma à l’âge de quatorze ans, à la fin des années 70, avant de suivre les cours du Lee Strasberg Institute, à Los Angeles, puis d’être l’élève de Blanche Salant au Centre Américain, à Paris. On l’aura aperçue, adolescente, principalement dans des comédies (L’HÔTEL DE LA PLAGE, LA BOUM 2…), ainsi qu’à la télévision, notamment dans « Lorelei » de Jacques Doniol-Valcroze (1982). C’est d’ailleurs le petit écran qui mobilise dès lors prioritairement Marie Bunel, à travers une trentaine de fictions TV en deux décennies. De cette carrière sans temps mort, on retiendra « L’Île de la jeune fille bleue » de Patrick Jamain (1984), « La Nuit des fantômes » (1989), et « Mes Coquins » (1992) de Jean-Daniel Verhaeghe, « La Place du père » de Laurent Heynemann (1991), « Pour Trois Jours de bonheur » de Jacques Ometzguine (1992), « L’Annamite » de Thierry Chabert (1994), « L’Île aux secrets » de Bruno Herbulot (1996) et « Le Silence de la mer » de Pierre Boutron (2004). Sans oublier des participations à des séries telles que « Les Cinq Dernières Minutes » (1987), « Une Femme d’honneur » (1996) ou « Malone » (2004).

Au cinéma, son visage, romantique et respirant la douceur, est connu de tous, à la faveur d’une kyrielle de seconds rôles. Elle est ainsi Lucile Desmoulins, l’épouse de Camille, dans la fresque LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, puis l’amie – en passe de le quitter – du héros incarné par Fabrice Luchini dans LA DISCRÈTE. Elle trouve peu de premiers rôles, sinon en 1994 la psychanalyste du subtil chassé-croisé amoureux de John Lvoff, COUPLES ET AMANTS, qui lui vaut une nomination au César du meilleur espoir féminin en 1995, et LOU N’A PAS DIT NON d’Anne-Marie Miéville, où la comédienne se montre sensuelle et émancipée. Sa douceur naturelle l’amène toutefois naturellement vers les rôles bienveillants d’institutrice (17 FOIS CÉCILE CASSARD), de médecin (MA VIE EN ROSE), et surtout de mère.

Elle est ainsi celle du jeune pensionnaire virtuose du chant vocal des CHORISTES, énorme succès public en 2004, et, dans la foulée, celle du jeune Arsène Lupin dans le film éponyme de Jean-Paul Salomé. On la retrouve dans une situation de maternité, affligée par la perte d’un enfant, dans un téléfilm de Christophe Honoré : « Tout contre Léo » (2004). Marie Bunel est par ailleurs montée sur les planches pour jouer sous la direction de Roger Planchon, au TNP, dans « Le Radeau de la Méduse » (1995), de Patrice Kerbrat dans « Un Cœur français » (1996) puis « Oncle Vania » (1997), et de Jean-Jacques Zilbermann dans « La Boutique au coin de la rue » (2003). Parmi les quelques courts métrages où elle est apparue se distinguent PLUIES, poétique moyen métrage de Véronique Aubouy (1995), et LA FÊTE DES MÈRES de Chris Vander Stappen (1998).(à suivre)

2008 -
Actrice Rôle
Bellamy (2009), de Claude Chabrol
Françoise Bellamy
La Cour des grands (2008) - Saison 2
SÉRIE TV
Lisa Rivière
3 Amis (2007), de Michel Boujenah
Florence
La Fille coupée en deux (2007), de Claude Chabrol
Marie Deneige
Demandez la permission aux enfants ! (2007), de Eric Civanyan
Laurence Culerrier
Louis Page (2007) - Saison 9
SÉRIE TVépisode : 1
Isabelle
La Cour des grands (2007) - Saison 1
SÉRIE TV
Lisa Rivière
La Crim' (2006) - Saison 8
SÉRIE TV
épisode : 4
Marcia Gallo
Petits meurtres en famille (2006) - Saison 1
SÉRIE TV
Louise
Saint-Jacques... La Mecque (2005), de Coline Serreau
Mathilde
La Crim' (2005) - Saison 7
SÉRIE TV
épisode : 2
Catherine Marois
Les Fautes d'orthographe (2004), de Jean-Jacques Zilbermann
la secrétaire
Arsène Lupin (2004), de Jean-Paul Salomé
Henriette Lupin
Les Choristes (2004), de Christophe Barratier
Violette Morhange
Dix-sept fois Cécile Cassard (2002), de Christophe Honoré
l'institutrice
Tout contre Leo (TV) (2002), de Christophe Honoré
la mère
Que faisaient les femmes... (2001), de Chris Vander Stappen
Sacha
Une femme d'honneur (2001) - Saison 5
SÉRIE TVépisode : 4
Louise Ravenot
Les Enquêtes d'Eloïse Rome (2001) - Saison 1
SÉRIE TVépisode : 4
Danièle Page
Au petit Marguery (1995), de Laurent Bénégui
Anne-Françoise
Lou n'a pas dit non (1994), de Anne-Marie Miéville
Lou
Couples et amants (1994), de John Lvoff
Isabelle
Le Bateau de mariage (1994), de Jean-Pierre Améris
Béatrice
Rupture(s) (1993), de Christine Citti
La Femme à abattre (1992), de Guy Pinon
Elisabeth
La Reine blanche (1991), de Jean-Loup Hubert
La Discrète (1990), de Christian Vincent
Solange
La Révolution française (1989), de Robert Enrico
Lucile Desmoulins
Une Affaire de femmes (1988), de Claude Chabrol
Ginette
Le Sang des autres (1984), de Claude Chabrol
Yvonne
La Boum 2 (1982), de Claude Pinoteau
L'Hôtel de la plage (1978), de Michel Lang
Claudie
Comme vous pouvez le constater la filmographie de cette merveilleuse actrice dont tout le monde connait le visage est impressionnante et pourtant j'ai eu un mal fou à trouver sa biographie (je m'efforcerai de compléter sa fiche bio au fur et à mesure des infos trouvées)
Dans l'industrie cinématographique c'est un peu comme dans le reste de notre société: tout le monde n'est pas logé à la même enseigne.. Il y a les "chouchous"/ "Peoples" et les autres qui sont là pour servir la soupe à ces "messieurs dames"!!



Clovis Cornillac
cornillac.jpg
Acteur français
Né le 16 Août 1967 à Lyon, Rhône (France)
Actuellement au cinéma dans : Bellamy
Enfant de la balle, Clovis Cornillac débute sa carrière sur les planches à 15 ans aux côtés de metteurs en scène aussi réputés que Peter Brook ou Alain Françon (Une lune pour les déshérités). Apparaissant pour la première fois au cinéma en jeune délinquant dans Hors-la-loi de Robin Davis, il interprète très tôt des personnages de malfrats (Les Années sandwiches de Pierre Boutron, Il y a maldonne de John Berry). En 1998, il tourne La Mère Christain sous la direction de sa mère, la comédienne Myriam Boyer.

S'il multiplie les rôles sur le petit et le grand écran ainsi qu'au théâtre, Clovis Cornillac devra attendre 1999 et Karnaval de Thomas Vincent - un film qui révéle également Sylvie Testud - pour voir son talent reconnu. Dans cette histoire d'amour sur fond de carnaval dunkerquois, il campe un mari jaloux au sang chaud, une prestation qui lui vaut une nomination au César du Meilleur espoir masculin. A l'affiche de nombreux premiers films (Carnages de Delphine Gleize, Vert paradis d'Emmanuel Bourdieu), cet acteur tout-terrain impressionne en transsexuel dans le film de genre Maléfique en 2002.

Comédien au regard intense et au physique de boxeur - une activité à laquelle il se destinait étant jeune -, Clovis Cornillac est nommé en 2004 au César du Meilleur second rôle pour sa composition d'attachant voyou dans A la petite semaine de Sam Karmann. Devenu incontournable dans le paysage cinématographique français, il apparaît dans des films aussi différents que Malabar Princess (2004), une tendre chronique qui remporte un beau succès commercial, l'intimiste La Femme de Gilles - sélectionné à Venise -, et la fresque de Jean-Pierre Jeunet Un long dimanche de fiançailles. Auréolé d'un César du Meilleur second rôle en 2005 pour son irrésistible composition de footballeur fan de Bau-delaire dans Mensonges et trahisons..., il prend part, la même année, au succès du délirant Brice de Nice.

S'imposant aussi bien dans le cinéma d'auteur que dans les grosses productions commerciales, Clovis Cornillac obtient des rôles de tout premier plan allant du pilote de chasse casse-cou des Chevaliers du ciel au commissaire Valentin des Brigades du Tigre en passant par le propriétaire d'une maison hantée dans la comédie disco Poltergay (2006). Après ses prestations très physiques dans Le Serpent et Scorpion, cet acteur de tous les défis continue son ascension vers la gloire en remplaçant en 2006 Christian Clavier dans le rôle de l'irréductible Gaulois pour la mégaproduction Astérix aux Jeux Olympiques.


En 2007, il change à nouveau de registre avec la comédie dramatique et musicale Faubourg 36 de Christophe Barratier. Pour les besoins de son personnage Milou, qui chante et danse sur les planches dans un spectacle haut en couleurs, il prend des cours de chant. En 2008, il bifurque une nouvelle fois vers le dramatique, et tourne sous la direction de Claude Chabrol dans Bellamy.
Vahina Giocante
vahina giocante.jpg
Actrice française
Née le 30 Juin 1981 à Orléans, Loiret (France)
Actuellement au cinéma dans : Bellamy, Le Premier cercle, U, secret défense
Lycéenne à Aix-en-Provence, Vahina Giocante est repérée à l'âge de 14 ans sur une plage marseillaise pour jouer dans Marie Baie des Anges. Décrochant le rôle principal de ce film de Manuel Pradal, elle remporte par la même occasion l'Hippomène des meilleurs jeunes comédiens au 8ème Festival de Béziers. Danseuse à l'Opéra de Marseille, on la revoit aux côtés d'Emmanuelle Béart et de Sandrine Bonnaire dans Voleur de vie en 1998. Eclectique, elle tourne sous la direction de réalisateurs aussi divers que Benoît Jacquot (le drame Pas de scandale), Gabriel Aghion (la comédie Le Libertin) et Jan Kounen (Blueberry, l'expérience secrète, 99 F).

Sa plastique avantageuse lui permet de camper une adolescente charnelle et insouciante dans Les Fantômes de Louba (2001), de séduire Stéphane Rideau dans Le Cadeau d'Elena (2003), de se livrer à quelques prouesses érotiques dans Lila dit ça (2004) et de fréquenter les clubs comme danseuse dans Riviera (2005). Prêtant sa voix à la licorne U dans le dessin animé de Serge Elissalde, Vahina Giocante trouve également deux de ses rôles les plus marquants dans Vivante (2002), où elle incarne une jeune fille violée et meurtrie au plus profond d'elle-même, et Secret Défense (2008), où elle s'emploie à un registre plus physique.

Jacques Gamblin
gamblin.jpg
Acteur français
Né le 16 Novembre 1957 à Granville, Manche (France)
Actuellement au cinéma dans : Bellamy, Le Premier jour du reste de ta vie
Après un stage d'expression théâtrale au Théâtre National de Bretagne, Jacques Gamblin devient le régisseur de cet établissement. Se destinant par la suite au métier de comédien, il débute au cinéma en 1988 dans Périgord noir de Nicolas Ribowski, puis enchaîne les petits rôles chez Claude Lelouch (Il y a des jours... et des lunes en 1989, La Belle histoire en 1991), Robert Guédiguian (A la vie, à la mort !, 1994) et Laurent Bénégui (Au petit Marguery).

Mais ce n'est qu'en 1996, avec le succès de Pédale douce, que le public découvre véritablement Jacques Gamblin, grimé en homme d'affaires homosexuel et strip-teaseur : une prestation qui lui vaut une nomination pour le César du Meilleur second rôle masculin. Ne se laissant pas cantonner dans un registre comique, il multiplie les tournages sous la direction de grands cinéastes comme Claude Chabrol (Au coeur du mensonge, 1999), Jean Becker (Les Enfants du marais, id.) ou Bertrand Tavernier qui, en lui offrant le premier rôle de Laissez-passer, lui permet de décrocher le Prix d'interprétation masculine au Festival de Berlin en 2002. Entre-temps, sa prestation aux côtés de Sandrine Bonnaire dans le drame sentimental Mademoiselle a également été saluée par la critique en 2001.

Fort de cette consécration, il alterne petites productions, comme le troublant Carnages (2002) ou l'intimiste 25° en hiver (2004), et projets plus ambitieux tels que le polar A la petite semaine (2003) de Sam Karmann ou l'adaptation ciné des Brigades du Tigre en 2005. Après avoir de nouveau collaboré avec Bertrand Tavernier pour Holy Lola (2004), récit initiatique sur les affres de l'adoption à l'étranger, Jacques Gamblin dévoile sa sensibilité de père de famille dans des films aussi divers que Les Irréductibles (2006), Nos retrouvailles (2007) et Le Premier jour du reste de ta vie (2008), une performance qui lui vaut une nomination au César du Meilleur acteur en 2009. Son charme est également exploité à l'écran par Isabelle Mergault, qui en fait l'amant de Michèle Laroque dans Enfin veuve, tandis que Claude Chabrol aime à le plonger dans l'atmosphère simenonienne(sic) de son polar Bellamy aux côtés de Gérard Depardieu et Clovis Cornillac.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Giuglio 25 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines