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La stratégie des marques avec la musique: Marques et musique recherchent le bon accord

Publié le 26 février 2009 par Jérémy Dumont

Note

Le marketing sonore occupe une place grandissante dans la stratégie relationnelle des marques. Celles-ci cherchent à transmettre une émotion ou à s'associer à une communauté d'intérêt. Le point sur les pratiques qui jouent sur l'émotionnel.

La musique est souvent un élément de l'exécution créative des marques et s'exploite via trois pratiques majeures. Tout d'abord, si la marque veut créer de la connivence avec le consommateur ou si elle veut émerger, elle va s'associer à une musique existante. Par exemple, Numericable a choisi le titre Dance de Justice pour crédibiliser un discours d'innovation et de modernité. Il est alors important de bien veiller en amont que la musique ne cannibalise pas l'offre ou la marque en question. Si la marque opte pour une musique existante «détournée», elle se sert de la puissance et de l'attractivité du thème pour faire passer un message ou une valeur revendiquée. C'est le cas de LCL avec le tube Tout, tout pour ma chérie de Michel Polnareff. Autre pratique: la marque opte pour une musique sur mesure. Autrement dit, elle recherche une reconnaissance d'expression identitaire sur la durée, elle est en quête de notoriété. Et la répétition va permettre de s'ancrer sur le territoire sonore. C'est le choix retenu par les magasins E. Leclerc, Renault ou encore la SNCF. Enfin, troisième voie, certaines marques s'associent à des auteurs, des DJ ou des directeurs artistiques musicaux pour valoriser leur personnalité au sein d'une communauté spécifique. C'est le cas de l'Hôtel Costes, qui a fait appel pour ses disques au compositeur Stéphane Pompougnac, et de Cartier avec sa Love Compilation.

EFFETS DE MODE

Depuis que la musique est dématérialisée, la consommation musicale a explosé. Ce qui a pour conséquence une intensification des effets de mode dans tous les secteurs de la consommation. Reste qu'il faut faire attention au phénomène de saturation. Evian avec Waterboy, EDF avec les Strokes, Air France avec les Chemical Brothers, Sony Bravia avec José Gonzalez... Ces sons dominants créent à chaque cycle autant de bulles de spéculation sonore où l'engouement pour la mode commence à desservir la singularité d'expression des marques.

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Crédit: Educol

Source: http://www.e-marketing.fr/

Auteur: Olivier COVO
Posté par Loïc MERCATI
Posté sur marketing


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LES COMMENTAIRES (1)

Par laurent
posté le 11 mai à 12:39
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Bonjour, je suis responsable communication & RP chez By music, agence de communication sonore pour les marques. Nous avons un article (non publicitaire) à vous proposez pour votre rubriques carrières, marketing.

Serriez vous intéressez ?et si oui a quelle adresse mail puis je l'envoyer?

Dans l'attente de votre réponse.

Cordialement, Laurent

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