Lalalilalèreuhhhhhhhhhh!

Je sais que je vais en faire des envieuses, mais je vais faire un GROS coming out: notre fille est propre.

Le 24 janvier dernier, nous nous lancions dans l’aventure des petites culottes, ne sachant pas trop où la route de la propreté nous mènerait… bien laissez-moi vous dire qu’elle nous mène allègrement vers l’Autonomie avec un grand A (et la liberté avec un beau L).

Il est clair que la route a été parsemée de pipis et de cocos. Pour les pipis, l’affaire a été ketchup en trois jours, plus d’accidents après ça (si, un ou deux, mais c’est ça qui arrive quand les parents obstinés refusent d’utiliser les pull-up et vont magasiner des heures durant, avec une petite fille encore intimidée par les toilettes publiques). Pour les cocos, ça été plus laborieux… Au début c’est avec fierté qu’elle a largué ses #2 dans le grand téléphone blanc, puis soudainement la peur s’est installée (ce doit être ce qu’on appelle l’angoisse de séparation). Non mais, c’est que c’est un sapré gros morceau d’eux même pour ces petites bébittes là et de s’en séparer, qu’elle chose horrible. On en a ramassée de la merde… j’vous en passe un rouleau. Mais, nous avons été patients et est finalement venu le moment où elle a accepté de les faire dans le pot (le pot, qu’elle refusait jusque là d’utiliser, préférant la toilette). L’élément déclencheur a été le pire petit pot (vu et testé chez des amis) que j’aurais pu imaginer: un ramassis de mauvaises chansons et de bidules inutiles (moi qui avait en aversion les pots-jouets, voilà que la petite dame me disait que j’avais tout faux, voilà-là le nec plus ultra des chiottes pour enfant). Soit, j’ai sorti les bidoux et j’ai acheté la chose maudite (la mère qui souhaite instaurer la propreté est comme une péripatéticienne qui ferait n’importe quoi pour son profit). Mais depuis, Ô miracle, la propreté est un charme: déjà que nous n’avions pas à l’amener à la toilette puisqu’elle manifestait déjà son envie, voilà-ti pas qu’elle a commencé à y aller d’elle-même, sans même nous aviser. BINGO!

Bien entendu, les cocos sont récompensés à coup de coco en “cocholat”… Non mais, n’importe quoi pour s’assurer de ne pas se mettre les mains là dedans - vous avez déjà essayé de retirer une petite culotte pleine, sans tout beurrer sur le chemin? IMPOSSIBLE! Donc depuis 3 semaines, aucun accident pour les #2. Il va sans dire qu’elle a pleuré à chaque fois, triste de laisser partir cette importante partie d’elle-même… mais depuis 1 semaine… plus de larmes, plus de tristesse. C’est confiante qu’elle s’assoit sur son petit pot (la gentille fille a même choisit le petit pot que nous avions avant l’acquisition de l’horrible truc sons & lumières) et nous fait la grosse job en nous montrant combien fort elle peut forcer pour tout sortir. PRICELESS.

Et le boutte de la… (si à propos, non?) depuis déjà une semaine, notre Papoute est maintenant propre lors des siestes, c’est tout dire. Elle n’a que 2 ans et 3 mois…

Ce qui nous rend vraiment fiers, c’est qu’on a rien forcé, rien enseigné… elle était prête, tout simplement. On l’a écoutée et on l’a suivit… on a fait confiance à notre instinct et on en récolte les fruits.

Alors voilà. Avec ce coming out, j’espère ne plus JAMAIS avoir à vous parler de ce sujet aussi “fouérreuhhhh”… parce que st-sifri que je me sens ridicule de m’exciter le poil des jambes avec pipi-coco…