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Le mariage de ma meilleure amie

Publié le 09 mars 2009 par Pinklady

Les pioupioux, il m'est arrivé un truc trop bien ce week-end ! Je suis allée faire un tour par chez MAE qui me dit :
« Bon j'ai quelque chose à t'annoncer. Chéri et moi, on se marie en 2010 !
- Hiiiiiiiiiii !
- Tu veux être ma demoiselle d'honneur ?
- Hiiiiiiiiiii ! »*

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Me voici toute émue. En plus, je suis la seule témoin alors que moi, si je me marie, je prendrai mes deux MA. Et s'il en faut une troisième car mon futur époux a plein de potes, je prendrai ma soeur. Mais en fait, je suis pas sûre de me marier, c’est pas trop mon truc, même si j’ai des milliers d’idées pour mon enterrement de vie de jeune fille. Du coup, je vais m’en servir pour MAE.
Alors évidemment, depuis, je réfléchis. Un an et demi, c’est certes beaucoup mais ça va vite arriver et déjà, je vois la liste de ce que je dois m’occuper. En un, le fameux enterrement de vie de jeune fille, j’ai déjà demandé à MAE ce qu’elle ne voulait pas. « Oh ben rien de trop humiliant, j’ai pas envie de me balader avec des bites en plastiques sur moi dans la rue ». Heu… Non mais j’ai pas envie de lui faire subir ça, c’est mon amie pour de vrai. Ce que je n’aime pas dans les enterrements de vie de jeune fille, c’est précisément le côté lourdingue tendance vulgos. Se promener déguisée, oui, mais pas en déesse du cul. Surtout au prix des bites en plastique. Je préfère le côté convivial qui amuse les filles qui participent et les passants. Le souci étant que MAE vit en province tout comme ses amies et moi, plus. Mais c’est un détail, je vais gérer.
Ensuite, la robe. Faut pas que je lui fasse honte à MAE. Je ne vais pas l’acheter maintenant, bien sûr, puisque d’ici 2010, j’aurai changé 10 fois d’avis sur ce que je veux et au prix des robes, ça va me revenir cher le mariage. Ceci étant, si je commence à acheter maintenant, je pourrai faire un remake de 27 robes à moi toute seule. Ouais, bof, j’ai jamais aimé les comédies romantiques à deux balles où l’héroïne pleure sur son célibat et hop, elle rencontre le prince charmant ! Moi, d’abord, j’y crois pas au prince charmant et ensuite, s’il a la tête de Patrick Dempsey (ou équivalent), j’en veux pas. J’aime pas Patrick Dempsey. Puis j’aime pas pleurer sur mon sort, ça prend trop de temps.
Mais la robe, c’est important, je vais être tout devant, les gens vont me voir, je dois assurer. En plus, on en arrive au troisième point, faut que je me décide d’ici là soit à trouver un mec, soit à être la fille la plus canon de l’assemblée car déjà le statut de demoiselle d’honneur m’assure un certain sex appeal. Alors que c’est ridicule, une demoiselle d’honneur célibataire de mon âge, ça fait limite pathétique. Elle a quel âge Katherine Hegl dans 27 robes, rassurez moi ? Donc soit j’assume ma célibitude tout en notant que ça ne se fait pas de se trémousser lascivement et alcooliquement sur la piste de danse quand on est demoiselle d’honneur. Déjà que sans l’être, c’est moyen pour un mariage (passe beaucoup mieux en boîte). Ou alors je trouve un homme d’ici là. Un bien, beau en costume et qui sait se tenir car moi, je serai canon, j’ai dit. Au passage, j’ai un peu plus d’un an pour trouver un autobronzant qui ne laisse de traces ni sur la peau ni sur ma robe. Je pourrais certes bronzer pour de vrai mais ma peau, elle aime sa pâleur (alors que moi, pas du tout mais elle ne m’écoute pas).
Bref, je suis trop contente de cette annonce, évidemment mais je me rends compte qu’être témoin, c’est coton un peu quand même. Et dire que dans l’histoire, c’est même pas moi la mariée… Au fait, le témoin, à part signer le registre et organiser l’enterrement de vie de jeune fille, c’est quoi ses autres fonctions ?

* Ce dialogue est librement inspiré du Bruit du frigo, la BD trop funky (y a mon ex fiancée sanguinaire de Facebook dedans)


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