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Et si le téléchargement était vendeur ?

Publié le 13 mars 2009 par Dominik89

En ces temps de loi HADOPI visant à restreindre tout ce qui ressemble au téléchargement, j'aimerai évoquer quelques exemples de téléchargements positifs. Je ne parlerai pas de Arctic Monkeys et autres musiciens émergeant d'internet grâce à des téléchargements gratuits, mais à d'autres exemples montrant que le gratuit peut mener à la consommation payante.Tags : loi HADOPI, téléchargement pirate, Arctic Monkeys, musique, MP3, consommation payante, Période Rouge, Pif Gadget, Richard Médioni, Rahan, PDF, abonnés, recueil, bd, bande dessinée, le donjon de Naheulbeuk, John Lang, roman, rivière blanche, jeu de rôle, marchands de disque, cd


En premier lieu, je vais parler de Période Rouge, un webzine gratuit parlant de Pif Gadget (période rouge, c'est à dire les premiers). Initié par Richard Médioni qui fut le rédacteur en chef de la revue de cette période, ce zine est en téléchargement gratuit en PDF. Je m'y suis tout de suite abonné car j'adore la BD et son arrière cuisine et que je connaissais l'érudition de certains collaborateurs. Un an après, Période Rouge a décidé de sortir un recueil papier des neuf premiers numéros. Cette fois, c'est payant (25 euros) et l'on pouvait penser que ça n'intéresserait personne de payer pour quelque chose gratuit en téléchargement (ça vous dit quelque chose ?). Et bien, en moins d'un mois, le recueil tiré à 400 exemplaires est épuisé (et je n'ai pas encore acheté le mien !!!). Ils vont donc en rééditer.
Deuxième exemple, Le donjon de Naheulbeuk. J'ai découvert ça ce week-end au salon Zone Franche de Bagneux où je me suis fait dédicacé le premier album BD par John Lang le créateur. Au départ, c'était un jeu pour lui. Il enregistrait en MP3 des aventures jeuderôlesque plus ou moins burlesques et les proposer en téléchargement libre. Il a commencé à en vendre des produits dérivés, puis des BD, des romans etc. C'est un succès considérable et il en vit maintenant confortablement. Et pourtant, tout reprend ses enregistrements audio en téléchargement gratuit sur internet.
Alors, plutôt que de nous pondre des lois rétrogrades, nos politiques feraient mieux de s'inspirer de ce genre de pratiques et les acteurs du marché aussi. Que les marchands de disque commencent à vendre leur camelote moins chère et/ou en nous proposant un objet qu'on ait envie de payer et les clients le feront de bonne grâce. Ensuite, il restera toujours des gens qui téléchargeont sans rien acheter, mais aurait-il payé et acheté sans cela ? A mon avis, non.
Dominik


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