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Tampopo

Par Elgade

Il arrivait parfois, dans les temps anciens où la K7 VHS sévissait encore, au détour d’un enregistrement lancé dans l’inconnu, que l’on tombe sur de veritable petits chef (d’hors) d’oeuvre. C’est ainsi qu’il y  a déjà quelques années j’ai découvers Tampopo. Le film passait alors sur Arte, si je me souviens bien, au cours d’une soirée Théma consacrée à un sujet qui me passionne: la bouffe.

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Tampopo (fleur de pissenlit en nippon) est en effet une fable tournant autour d’un sujet brûlant autant chez nous que chez les japonais: la nourriture. Cette fable signée par Juzo Itami en 1987 nous fait découvrir une facette cachée du Japon autour d’un petit boui-boui à Ramen.

Petit point de gastronomie nippone: le Ramen est une soupe de nouille très populaire au Japon, il en existe de multiples sortes alliant vaillamment nouilles, légumes et viandes(et autres que je n’ai pas encore identifié) . Le plat étant originaire de Chine à la base vous le trouverez dans tous les bons boui-boui Japonais sous la forme ???. Ce plat rapide et bon marché fait le plaisir du salary man en constume midi et soir et des héros de mangas (cf. Naruto). 

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Revenons au film, j’avoue qu’avant d’écrire l’article je ne connaissais pas Juzo Itami. Tampopo étant la seule oeuvre que je connaisse de lui. Il semble avoir officié dans le milieu du cinéma pendant de nombreuses années mais sans écho international. Il a en effet, signé deux films et joué dans plusieurs autres (dont plusieurs de Kyoshi Kurosawa (réalisateur de ceci)). Sur Tampopo, il est à la fois, producteur, réalisateur et scénariste, un homme aux multiples talents en somme.Quoi qu’il en soit, ce que je vous invite à retenir de lui c’est cette merveilleuse citation: ”Les seuls plaisirs auxquels les Japonais aspirent sont la nourriture et le sexe… parfois les jeux audiovisuels…” (source: Allocine).Et à bien y repenser, je comprends pourquoi il y a autant de restos, de bars à hotesses et de spots d’arcades dans ma ville d’adoption.

Les acteurs principaux Tsutomu Yamazaki (Goro) et Nobuko Yamamoto (Tampopo)  sont là aussi de parfaits inconnus pour moi mais n’en restent pas moins très bons! Par contre, en recherchant des infos sur le casting je viens de me rendre compte que deux des seconds rôles sont tenus par deux acteurs qui sont aujourd’hui des stars nippones: Koji Yakusho ( Babel et Mémoires d’une Geisha entre autres) et Ken Watanabe ( Lettre d’Iwo Jima, Mémoires de nos pères, Mémoires d’une Geisha entre autres).

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Le scénario est simple: Goro, routier de son état, décide de venir à la rescousse de Tampopo (et de son orphelin de fils) et de lui apprendre les arcanes de la préparation des Ramens (dont elle tient un restaurant - soit dit en passant-).

Je dois avouer que je suis un grand fan du film, son ambiance, ses petites scenes tordantes, ses interludes psychotiques. Et surtout cette façon simple, de tourner simplement un sujet simple. Pas de prises de tetes, simplement la decouverte du Japon autrement ( sans samurai ni Yakusas (ou presque)). Si vous avez l’occasion, et je vous le souhaite, de venir au Japon vous pourrez découvrir des centaines de petits endroits comme ça, ce film vous en donne un aperçu.

Un film sans prise de tete qui plaira sans nul doute à tout le monde, le plus dur restant encore de se le procurer !!!

Une mise en garde tout de même, à la fin du film vous aller probablement gravement péter la dalle, donc pour un bon Ramen je vous conseille personnellement les petits restos Japonais de la rue St Anne (Metro Pyramides).

Un petit passage mythique pour vous mettre l’eau a la bouche !!!


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