Rock en Seine : Day Three

Bat for lashes
On commence la journée par Batr for Lashes, sublime demoiselle qui est pour moi un paradoxe : un univers bien à elle et très touchant mais pourtant une ressemblance frappante avec Bjork. Elle nous a livré un beau concert (enfin c'est un peu chaud de se mettre direct dans l'ambiance en début de journée) avec des interludes où elle parlait au public d'une façon très mignonne.
Mark Ronson
Le petit londonien de 23 ans ami de Lily Allen et de Amy Winehouse démarre son concert sous une bonne vraie chaleur d'été qu'on avait oublié ! Le garçon est efficace et son remix de Britney ou sa reprise de Radiohead font gentillement groover la grande scéne. Il est beau, gentil et propre sur lui, un peu trop, on le regrette.
Amy Winehouse - Rehab (mark ronson dc remix)
Kelis
Quand on vient de Harlem, que l'on a 28 piges et que l'on s'apelle Kelis, ce n'est pas une petite scéne et quelques milliers de festivaliers qui vous impressione! Kelis était là et bien là... Une tenue BlingBling à souhait, des beats blingbling à souhait, mais encore une fois une installation musicale pas à la hauteur. En tous cas , la miss assure, ça nous rassure. "I hate you so much Right now". Merci Kelis.

Kelis - Bossy (Sebastian Remix)
Albert Hamond Jr
Une découverte plutôt sympathique. Du Rock'n'roll plus qu'agréable. Du strokes light ou Diet Strokes pour les puristes ! La touffe est dressée sur la tête, la guitare prés du corp, les gilets sont de rigueur ... J'en reprendrai volontiers !

Albert Hamond Jr - Old Black Dawning (Live Frank Black cover)
Just Jack
"Muscle ton jeu Jack" ... C'est gentil, ça fait remuer les bras des filles de bonne famille et les têtes des garçons bien sages, mais cela manque d'énergie. Le garçon a l'air d'etre heureux d'etre sur scéne, il sourit, on est heureux pour lui mais il manque quelque chose. Les tubes sont au rendez vous. Un bon concert sans plus...Dommage !

Just Jack - Writers Block (Plastic Little Remix)
Faithless
Faithless sur la grande scéne ça reste une interrogation....Un tube, God is a DJ , et ?? Faithless nous sert une electro qui se cherche entre revival 90's et Beats muiltipliés et mélangés dans une soupe parfois indigeste. Le public de 30 ans semble apprécier. Probléme de génération ? En tous cas le chanteur a un carrisme proche.....du néant et faithless on ne les verra pas " Cent fois" ...Avis aux amateurs !

Bjork

Après 3 jours intensifs de festival arrive ce concert tant attendu, car il faut le reconnaître, la venue de Björk à Paris, c'est toujours un évênement. Après avoir donné 2 concerts à Nîmes, c'est à la petite fée venue d'Islande que revient le privilège de clotûrer cette 5ème édition du Rock en Seine.

Il est 21h quand nous arrivons sur la pelouse de la Grande Scène. La foule est déjà bien dense. Vingtième rang il n'est plus possible de faire un pas. S'en suivent trois longs quart d'heure d'attente.

 21h40, vêtue d'une jolie robe dorée,  Björk entre majestueusement sur scène accompagnée d'un grand orchestre de cuivres/choeurs fluo. La formation scénique est des plus complête qui soit: un batteur, deux claviers, et Mark Bell aux commandes de machines hallucinantes de futurisme. Un laser vert balaie le ciel et le show s'ouvre sur le récent Innocence. S'en suivent deux titres d'Homogenic: les excellents Hunter et Joga.

Björk mène la danse devant les 20.000 spectateurs présents. Les sonorités acoustiques et électroniques s'entremêlent à merveille.

Quand elle se met à entonner The Anchor Song accapella, il règne un silence religieux dans le public. Les titres s'enchainent, et la set list n'est pas aussi prévisible qu'on aurait pu le croire: Earth Intruders, Pagan Poetry, Hidden Place, I miss you, Army of me, Five Years, Hyperballad enchainé à Pluto... Que du bon, on en prend plein les yeux et les oreilles, c'est assez ensorcelant. 

Après environ 1h30 de concert, Björk termine son show magique sur un électrique Declare Independance, dans un tourbillon de confettis dorés!