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Décoiffé Café,

Publié le 07 janvier 2009 par Oliviernda

Après une nuit agitée il s’endormit finalement à quatre heures du matin. Il faisait froid et lui et sa couverture ne faisaient qu’un. Le matin dès les premières lueurs du soleil, il saute de son lit car ce n’était plus la peine d’essayer de rattraper cette nuit perdue. Après sa douche, il s’engouffre dans sa minuscule cuisine et se concocte un bon « café » qui le fait soupirer de joie juste après en avoir avalé les première gorgées, quand soudain il entendit :
« Restons amis tu sais ami, amie. » Quand elle se mit à penser à l’existence de ses défauts, l'idée de coucher avec lui est devenu vraiment peu appétissante. Elle n’avait pour lui aucune attraction ce qui voulait clairement dire qu’elle n’avait aucune envie de copuler avec cette personne en particulier. Elle voulait le garder « ami, amie » dans l’espoir de rencontrer son meilleur ami.
Elle pensait beaucoup à son meilleur ami. Pour lui, elle était prête comme toutes femmes libres d'attaches à utiliser les meilleures méthodes pour lui faire comprendre qu’il l’intéresse. Il convient de noter que cette pratique, enseignée aux femmes dès leur plus jeune âge, comporte néanmoins quelques difficultés. Préoccupée à essayer de les regarder droit dans les yeux, la technique est souvent très difficilement applicable parce que les hommes sont eux très préoccupés, je dirais même plutôt « braqués » sur leur poitrine. Le Clin d’œil ne marche donc toujours pas, mais pour lui elle ne se lassera jamais d’essayer.
Les femmes n’ayant ni « tête », ni « queue » ce qui est démontré par les règles de l'adaptation dans l'évolution féminine, la passion qu’elle a pour lui siège dans son cœur. Elle n’arrête de penser à lui. Il n’est peut-être pas le plus beau ou le plus futé mais elle ressent comme des picotements pour lui. Effrayée par ses réactions elle déclare, « c’est sûrement le coup de foudre. » En plus, il n’est pas si mal même si les filles disent que c’est un homme dont la bonté naturelle le pousse à participer au bonheur d'un maximum de représentantes de l'autre sexe dans un temps le plus réduit possible, qu’il n’est qu’un petit DON JUAN.
Elle ne peut se passer de cette obsession. Elle trouve qu’ils ont beaucoup de chose en commun, lui la décrivant comme « Facile » mais elle, elle trouve qu’ils ont la même moralité sexuelle. Après tout, lui et elle c’est le machin dans la main, la main dans le machin, mais jamais le machin dans le machin. Il flirtait depuis longtemps.
Souvent il dit qu’elle est gironde et intéressante. Je crois qu’il veut dire qu’elle est dotée de magnifiques appâts et qu’elle le laisse conduire leur conversation à sa guise.Il dit l’aimé mais ne veut surtout pas la garder pour la vie car le plus grand ennemi de l'amour, c’est l’habitude.
Vous savez, souvent il m’épate il m’explique des choses très complexe, un jour il m’a dit :La Loi de la relativité , c’est la loi selon laquelle l'attraction ressentie pour une personne donnée est directement proportionnelle à l'absence d'attraction que l'on ressent pour la personne avec laquelle on a effectivement rendez-vous ou avec laquelle on sort.
Il m’a même confié qu’avec lui je ne serais jamais une manie irritante ; une femme avec qui on passe quelques mois de vie commune et dont les chers petits travers qui à l'origine nous ont attiré nous irritent maintenant. Elle le trouve génial, intelligent ? avec des relents de mathématicien, tiens ! Regarde comme il définit le poids idéal.
Le poids idéal s’exprime en kilogrammes pour une femme donnée, un chiffre équivalent au poids de ses sous-vêtements exprimé en grammes. C’est un idéal rarement atteint mais il faut noter qu'une tolérance spéciale est accordée à celles ne portant aucuns sous-vêtements.
Ha j’oubliai !! En parlant de sous-vêtement ! Il lutte contre la faillite de nombreux cinémas de quartier en me disant de toujours porter des porte-jarretelles, qu’il décrit comme un accessoire féminin dont la disparition au profit du collant a pesé lourd dans la disparition de ses cinémas préférés.
Contrairement aux autres garçons, il dit que je ne joue pas les allumeuses parce que moi je flirte avec tous les hommes, qu’en tous cas moi je suis ne pas indifférentes aux hommes. »
…Il se secoue la tête. Il n’a jamais trouvé son café aussi bon mais est encore tout intrigué par cette conversation. Que s’est-il passé ? Il se penche et regarde dans sa tasse, comme pour investiguer sur l’origine de cette sensation. Noir. Bel et bien noir rien d’anormal. Toujours engourdi, il recherche la marque de l’emballage et de vive-voix comme pour ne jamais oublier ce café : il lit : « D’Olinda Café».
Bonne années 2009 et on est de retour .
Par Olivier N’da

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