Magazine

Les africains « Rentre au pays »pour ….

Publié le 01 novembre 2008 par Oliviernda
Pour tout africain en Europe, en Asie ou en Amérique, «Rentrer au pays» éduqué et financièrement confortable est un rêve. Pour beaucoup c’est l’ultime affirmation de réussite. Certains ont très souvent la chance de rentrer en Afrique bourrés de diplôme et plein d’expériences. Une fois rentrés, ils sont généralement employés dans des entreprises locales et commencent leur carrière avec beaucoup de réussite et d’enthousiasme.

En occident, les jeune africains se forment et ensuite travaillent. Ils étudient légitiment dans les universités ou les grandes écoles et sont parmi les meilleurs. En classe, Ils sont ponctuels et produisent de très bons résultats. Leur attitude est ordinairement irréprochable. Ils sont courtois envers leur hiérarchie et respectueux de leur environnement. Une fois embauchés les traits de caractère développés à l’université servent et ils travaillent efficacement pour la plupart et montent vite les échelons sociaux.
Revenons maintenant à l'africain «rentré au pays»


Une fois au pays avec un emploi et toute l’expédience obtenue, les africains passent par une courte phase de réadaptation pendant laquelle leur rendement professionnel est irrépréhensible et soudain patatras! Pour des raisons difficilement cernables, les studieux jeunes africain deviennent des cancres, raboteux, discourtois, imbus de leur personne, conjuguant le verbe être humble au passé et démontrant une arrogance surprenante. Ils sont comme soudainement « possédés» d’un sentiment de supériorité qui en réalité cache un complexe d’infériorité et deviennent méconnaissable.

Ils sont nombreux dans nos bureaux en Afrique à ne recevoir personne à part les jeunes filles pour lesquels ils ont un seul intérêt, à ne signer aucun papier à temps, à tirer plaisir de faire attendre leur interlocuteur sans aucune spécifique raison. Ils ne communiquent qu’avec les personnes qui leur fait se sentir important et surtout se rendent au bureau à l’heure qu’ils estiment leur convenir.
Ils deviennent les plus corrompus et leurs valeurs ne deviennent qu’un vieux souvenir oubliées entre les jambes de leur dixième concubines. Pour leurs partenaires avec qui ils sont partagés leurs studieuses années universitaires, ces jeunes africains sont de nouvelles personnes qu’elles ne reconnaissent plus. Celui qui leur était si doux change et prend des habitudes locales au nom d’une mystérieuse culture africaine et stoppe leur épanouissement en les confinant au rôle de «bonnes » soumises.


Ces cadres africains ne foutent plus rien et l’administration africaine ne s’en sort qu’amoindri. Ce phénomène de l’africain qui une fois chez lui ne se sent plus obligé de donner le meilleur de lui-même pour son pays est illustré par nos footballeurs professionnels expatriés. Une fois « au pays » les meilleurs deviennent des fainéants comme par enchantement.
L'africain perçoit sont pays comme un centre de détente, une salle de jeux géante où la règle, les lois et la norme n’ont pas de valeur. On y vit pour s’amuser, il n’est pas nécessaire d’essayer d'améliorer les choses. La culture africaine favorise cet état de fait par ça tendance à idolâtrer celui qui a des « sous » faillant d’ignorer les origines douteuses de ces soudaines fortunes. On me dira c’est comme ca partout mais cela n’est pas vrai. Le travail devrait être la seule chose qui mérite d’être célébrée.
Victime de son environnement ?
Le jeune qui se battait pour être le meilleur devient le meilleur sans effort. Le respect qu'on lui portait pour son travail et son attitude devient un respect qu’on lui donne pour sa tenue vestimentaire, sa position, son automobile etc.…. Sa famille devient sans le cacher ses « mendiants officiels » et il se doit d’honorer leurs demandes absurdes de tous genres. Il se doit de contribuer à des funérailles de personnes lui étant totalement inconnue et tout ça au nom de lugubre croyance culturelle. Sa belle famille lui impose un droit de « payage » pour les services rendus par leur fille. Celui qui aimait et était aimé, aujourd’hui paye ce droit et s’adapte à cette société qui chante les bienfaits du paresseux exhibant ces richesses. Coupons et décalons !
Résistance
Pourquoi ces jeunes africains ne résistent-ils pas à ce « virus amoral » qui les transforme si vite en « jeune cadre dynamique digne de corruption ».
En fait en se séparant de leur terre natale, les jeunes africains ne se séparent pas de ce désir de revenir se reposer au pays. Se reposer en travaillant est ce qu’ont apporté les générations antécédentes. Elles ont passé leur temps à ce pavaner avec des ventres surdimensionnés et à chanter les gloires d’une vie propre en faisant complètement le contraire. Qui n’a jamais vu de professeur coucher avec ses élèves, des secrétaires plus que particulières. Toutes ces choses acceptées et célébrées par notre société on finit par subtilement définir la notion de vivre en Afrique. Les jeunes vont en occident dans l’espoir d’un retour doré, paisible en Afrique, une espèce de retraite active à 35 ans. Ce rêve enfoui en eux ne peut éclore en occident ou le moindre manque de performance sera remarqué et sanctionné. Il reste donc embryonnaire et se manifeste dans l’environement propice. Il faut absolument arrêter ça ! L’Afrique a besoin d’une jeunesse bien formée qui rentre avec un réel désire de changer les choses dans un sens constructif. Il faut s’affranchir des ridicules principes de nos cultures (pas toutes) qui pour l’instant ont montré leurs limites en faisant de nous les derniers de se monde. Il faut faire un tri. A quoi sert de dépenser des millions pour le cadavre d'une persone que l'on aurait pu aider quand elle était malade. Il faut aussi rompre le principe de dette envers vos familles ou/et belles-familles.
Associer l’Afrique au mot travail. L’Afrique se développera si ses fils et filles se donnent des ambitions réelles.

Par Olivier N'da

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Oliviernda 38 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog