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Crédit Foncier : les biens situés en centre-ville résisteront mieux à la crise

Publié le 26 mars 2009 par Boursomax
Crédit Foncier : les biens situés en centre-ville résisteront mieux à la crise Chute de 20% des prix de l'immobilier en 2009
Selon Jean-Michel Ciuch, directeur des études au Crédit Foncier, les prix de l'immobilier pourraient chuter de 20 % au maximum en 2009, mais les biens situés en centre-ville devraient mieux résister avec des baisses estimées à -5 % au maximum.
"Nous n'anticipons aucune dégradation franche pour les biens situés dans les centres-villes. Pour eux, les prix devraient même se stabiliser dès le début 2010", a indiqué Jean-Michel Ciuch, directeur des études au Crédit Foncier.
Plus le logement est éloigné du centre-ville, plus son prix de vente devrait chuter, une tendance qui s'observe dans presque toutes les grandes agglomérations. Enfin, la banque exclut tout risque de "krach" immobilier, du fait de l'existence d'un déficit cumulé de production de logements.

L’immobilier d’habitation a mieux résisté dans certaines villes de province qu’à Paris.
C’est ce qui ressort du bilan des marchés immobiliers réalisé par le Crédit Foncier. En effet, le niveau de performance globale pour 2008, prenant en compte le rendement locatif et l’évolution annuelle de la valeur du bien, s’est stabilisé dans la capitale et en banlieue proche. En province, en revanche, la fourchette évolue entre - 2 et + 9,5 %. C’est à Strasbourg que ce record a été atteint. D’autres villes comme Poitiers, Le Mans, Aix-en-Provence, Toulouse ou Lyon affichent également des performances très attractives : respectivement, celles-ci se situent à + 6,7 %, + 6 %, + 5,8 %, + 3,6 % et + 2,5 %. A noter : cette performance globale est calculée sur les biens de standing en situation recherchée.

Des ménages attentistes
Pour 2009, le Crédit Foncier prévoit un resserrement de ces écarts entre les différentes zones géographiques, chacune voyant sa situation se dégrader légèrement. Ainsi, la performance globale attendue pour Paris et la première couronne est de - 2 %. Pour les principales agglomérations de province, la fourchette s’étend de
- 3 à + 5,5 %. Premier élément d’explication : la stabilité des loyers. S’ils semblent élevés aujourd’hui par rapport au pouvoir d’achat des ménages, le phénomène de report de l’achat vers la location contribuera néanmoins à leur maintien. Autre explication : le recul des prix devrait rester très modéré pour les biens de standing en situation recherchée. Le Crédit Foncier prévoit en effet une évolution comprise entre 0 et - 5 % pour cette typologie de logements. En revanche, pour les biens de standing en situation banale, la baisse attendue se situe entre - 5 et - 15 %. Elle pourrait même atteindre - 20 % pour les biens courants en situation dépréciée.

Des ménages peu pressés de s'endetter
Dans ce contexte, les ménages se montrent particulièrement attentistes. Selon le baromètre Orpi-Crédoc, deux tiers des personnes interrogées trouvent le contexte peu favorable pour accéder à la propriété. Les porteurs de projets immobiliers sont ainsi 31 % à déclarer avoir l’intention de commencer leur projet d’ici à deux ans seulement, contre 26 % en 2008 et 24 % en 2007. Le temps peut-être de s’assurer de la stabilité de leur situation professionnelle dans ce contexte de crise. Mais aussi de voir les prix encore un peu baisser…


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